Feux de forêt, smog et tarification du transport en commun

Photo: Jean Gagnon (Wikipédia)

Chaque catastrophe écologique rappelle la grande vulnérabilité de nos sociétés, qui dépendent d’un environnement sain pour exister. Or, le constat de notre fragilité ne doit pas être confondu avec celui de l’impuissance politique. Dans un contexte où l’occurrence des feux de forêt sont appelés à croître dans les décennies à venir, il devient d’autant plus urgent pour les pouvoirs publics d’intervenir là où ils peuvent pour diminuer le plus possible les épisodes de smog et protéger la santé de la population. Les politiques publiques en matière de transport en commun sont à ce titre cruciales pour y parvenir et la hausse récente des titres de transport en commun de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) n’a rien pour améliorer la qualité de l’air. Depuis le 1er juillet, le billet de transport en commun de Montréal est le plus cher au pays.

Savoirs ancestraux: pourquoi les revisiter à l’ère de la multiplication des feux de forêt?

On se souviendra de l’année 2023 comme celle des feux de forêt. Que ce soit au Québec, en Ontario, dans les Maritimes, en Colombie-Britannique ou dans les Territoires du Nord du Canada, les feux ont été plus nombreux, plus grands et plus intenses, alors que la saison estivale n’est même pas commencée.

Un budget fédéral qui alimente le cynisme

À la suite de son alliance avec le NPD, le gouvernement libéral avait les coudées franches pour faire de ce budget un outil de lutte contre la pauvreté et le réchauffement planétaire. La ministre des Finances Chrystia Freeland a toutefois accouché d’un plan budgétaire qui offre des demi-mesures et fait la part belle aux promoteurs et aux investisseurs privés.

L’environnement n’a pas besoin de plus d’échanges commerciaux

Dans la dernière année, les discussions de libre-échange ont été dominées par ce qui se passe aux États-Unis. Que ce soit la renégociation de l’ALÉNA, les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium ou les guerres commerciales qui semblent prendre forme entre notre voisin du sud et la Chine, parler de libre-échange semble à tout coup vouloir dire parler de Donald Trump. Ce serait néanmoins réducteur de s’arrêter là. Prenons par exemple l’Accord économique et commercial global (AECG, mieux connu sous son acronyme anglais CETA) que le Canada cherche à signer avec les pays de l’Europe. Les débats semblent terminés et la question réglée alors que tous les signataires n’ont toujours pas ratifié l’entente. Et en fin de compte, que connaissons-nous de cette entente ?

Péril en la demeure

La jeune militante écologiste Greta Thunberg est au centre d’une bataille idéologique entre les mouvements pro et anti-transition énergétique. Pendant que les chroniqueurs de droite en font une bouc émissaire qui serait manipulée par des adultes et dont les traits autistiques lui donneraient des airs de cyborgs (ça ne s’invente pas), la planète continue de suer à grosses gouttes. Le mois de juillet 2019 fut le mois le plus chaud de l’histoire moderne. 17 des 18 années les plus chaudes depuis la fin du 19e siècle ont eu lieu depuis l’an 2000. Le cercle arctique connaît les pires feux de forêt de son histoire. Bref, la maison est en feu et certains préfèrent critiquer celle qui tire la sonnette d’alarme plutôt que de tenter d’agir et d’identifier les pyromanes.

Présentation de l’analyse de cycle de vie à travers l’exemple de la voiture électrique

L’analyse de cycle de vie (ACV), aussi appelé l’écobilan, est un outil permettant d’évaluer l’ensemble de l’impact environnemental d’un produit ou d’un service. Pour ce faire, on mesure les différentes étapes de la vie d’un produit de sa conception à sa fin de vie utile afin de vérifier ses effets sur certains indicateurs (principalement les émissions de GES) dans le but d’avoir un portrait clair de son effet sur l’environnement.

Environnement: la CAQ sera-t-elle à la hauteur?

Des milliers de personnes ont marché ce samedi au Québec pour rappeler l’urgence de lutter contre les changements climatiques. Ces manifestations survenaient quelques jours après le lancement du Pacte pour la transition, signé à ce jour par près de 180 000 personnes qui se sont engagées à changer leurs habitudes pour réduire leur empreinte écologique. Elles demandent du même souffle au gouvernement d’agir pour mettre le cap sur une économie faible en carbone.

Le Pacte pour la Transition et la crise de confiance

Hier, des centaines d’artistes et personnalités publiques se sont mobilisés pour présenter aux médias une nouvelle initiative citoyenne nommée le Pacte pour la transition (pour le signer) qui se veut une manière de passer de la parole aux actes en environnement. À l’heure où les changements climatiques occupent une part grandissante des inquiétudes sur l’avenir, ce groupe invite la population à s’engager à réduire leur empreinte écologique en contrepartie d’une assurance que le gouvernement fera tout en son pouvoir pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Bref, tous les éléments nécessaires sont présents pour faire faire une syncope à votre animateur de radio X moyen. Regardons ce qui en est de plus près.

COP24 : Envoyons Desjardins plutôt que Legault

Le premier ministre québécois François Legault n’ira finalement pas en Pologne pour la rencontre de la COP24 qui portera sur les changements climatiques. Dommage, ce séjour aurait pu prendre la forme d’un voyage éducatif pour un gouvernement qui apparaît complètement dépassé par les enjeux environnementaux. Comme solution de rechange, on pourrait peut-être envoyer une délégation québécoise composée d’économistes du Mouvement des caisses Desjardins qui publiaient le mois dernier une étude sur les problèmes que pose la référence au produit intérieur brut (PIB), notre principal indicateur de richesse. L’IRIS traitait de la question il y a sept ans déjà, mais si le message cette fois provenait de représentants d’un groupe financier dont les actifs sont de 275 milliards de dollars, peut-être que la communauté internationale prêtera davantage l’oreille ?