COP24 : Envoyons Desjardins plutôt que Legault

Le premier ministre québécois François Legault n’ira finalement pas en Pologne pour la rencontre de la COP24 qui portera sur les changements climatiques. Dommage, ce séjour aurait pu prendre la forme d’un voyage éducatif pour un gouvernement qui apparaît complètement dépassé par les enjeux environnementaux. Comme solution de rechange, on pourrait peut-être envoyer une délégation québécoise composée d’économistes du Mouvement des caisses Desjardins qui publiaient le mois dernier une étude sur les problèmes que pose la référence au produit intérieur brut (PIB), notre principal indicateur de richesse. L’IRIS traitait de la question il y a sept ans déjà, mais si le message cette fois provenait de représentants d’un groupe financier dont les actifs sont de 275 milliards de dollars, peut-être que la communauté internationale prêtera davantage l’oreille ?

Crouler sous les indicateurs

L’IRIS publiait hier une brochure sur les indicateurs de santé, notamment les indicateurs de performance censés améliorer le fonctionnement des établissements du réseau socio-sanitaire québécois.

Qu’est-ce que le PIB?

Lorsque vient le temps de dire si l’économie se porte bien ou non, de nombreux analystes ont comme réflexe naturel de se tourner vers le produit intérieur brut, ou PIB. C’est là un indice, semble-t-il, qui fournirait une sorte de diagnostic-éclair, trimestre après trimestre, de la santé de notre économie.

La crise de la croissance

Depuis l’automne 2008, aucun reportage sur « l’état de santé » de l’économie mondiale ne passe à côté d’une question fondamentale : à quand le retour à la croissance? Beaucoup d’efforts est mis en place pour stimuler l’économie afin de retrouver rapidement le chemin d’une expansion soutenue et continue.