Les prévisions budgétaires irréalistes du ministère des Finances

Photo: Samuel Gamache (Wikipédia)

À force d’être aussi loin de la réalité, les prévisions budgétaires du ministère des Finances du Québec vont-elles perdre en crédibilité ? Une fois de plus cette année, l’IRIS prévoit que la situation budgétaire du Québec sera bien moins sombre que ce que projette le gouvernement. Certes, des événements imprévus – une pandémie par exemple – peuvent modifier radicalement les projections réalisées par un gouvernement en début d’exercice, mais il s’avère que cette « tradition » d’imprécision s’est établie bien avant 2020. Ces constats nous forcent à redoubler de prudence face aux prévisions budgétaires du gouvernement, qu’elles soient trop optimistes ou trop pessimistes.

Un budget fédéral qui alimente le cynisme

Le texte d'abord publié sous forme de lettre ouverte dans La Presse.

À la suite de son alliance avec le NPD, le gouvernement libéral avait les coudées franches pour faire de ce budget un outil de lutte contre la pauvreté et le réchauffement planétaire. La ministre des Finances Chrystia Freeland a toutefois accouché d’un plan budgétaire qui offre des demi-mesures et fait la part belle aux promoteurs et aux investisseurs privés.

Budget fédéral 2022 : un budget « Don’t look up »

Photo: James Beheshti (Unsplash)

Le budget déposé aujourd’hui par la ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland échoue à présenter un plan cohérent et réaliste en matière de transition énergétique. Ce faisant, il ignore les avertissements des scientifiques du GIEC qui identifiaient en début de semaine certains des changements requis pour éviter l’intensification des catastrophes liées au réchauffement planétaire. Cette nouvelle opportunité ratée se produit alors que le budget libéral bénéficie pourtant du soutien du Nouveau parti démocratique (NPD).

Investir 70 millions de plus au stade du parc Jarry ?

L’ouverture des Internationaux de tennis du Canada nous donne l’occasion de rappeler que Tennis Canada demande à tous les ordres de gouvernement un appui de 70 millions afin de doter le stade IGA, situé au cœur du parc Jarry, d’un toit rétractable. Alors que, depuis 1996, les investissements pour la mise en place du stade totalisent 53,4 millions (dont plus de 41,1 millions provenant de fonds publics) et que la Ville de Montréal alloue environ 1,7 million annuellement à Tennis Canada pour son entretien, cette nouvelle dépense est-elle justifiable ?