Interdiction des signes religieux : l’effet de consensus (3e partie)

Depuis l’élection de François Legault et de la CAQ, les médias ont systématiquement minimisé, ignoré ou mésestimé à quel point l’opinion publique est divisée face aux interdictions de la CAQ et à leurs modalités de mise en œuvre. Dans le cadre de la guerre culturelle menée par la mouvance identitaire québécoise au cours des deux dernières décennies, cet « effet de consensus » s’est révélé être une arme des plus efficaces.

Interdiction des signes religieux : quel consensus? (2e partie)

Dans l’espace politico-médiatique, tout le monde s’entend pour dire qu’il existe un consensus fort et sans équivoque en faveur de l’interdiction des signes religieux, à tout le moins chez les Québécois·e·s francophones. Tant des instituts de sondages que des journalistes et de nombreux chroniqueurs tirent tous cette même conclusion des sondages. Mais dès que l’on regarde les résultats de plus près, le consensus semble beaucoup moins important qu’on ne le croyait.

Le gouvernement contribue-t-il à améliorer les conditions de vie des femmes ?

À son arrivée au pouvoir à l’automne dernier, François Legault a voulu marquer les esprits en formant un cabinet comptant autant de femmes que d’hommes ; un geste important, car bien que le monde politique devrait être à l’image de la société, les hommes – blanc de surcroît – y sont surreprésentés. Si l’enjeu de la représentation compte lorsqu’il est question de faire avancer l’égalité entre les hommes et les femmes, on ne saurait se satisfaire d’une égalité de façade qui ne sert qu’à faire oublier un contexte où les rapports inégaux entre les sexes se perpétuent malgré tout. Est-ce que les politiques et les lois adoptées par le gouvernement participent à réduire les inégalités ? Voilà une préoccupation qui devrait orienter en tout temps les décisions gouvernementales.

Environnement: la CAQ sera-t-elle à la hauteur?

Des milliers de personnes ont marché ce samedi au Québec pour rappeler l’urgence de lutter contre les changements climatiques. Ces manifestations survenaient quelques jours après le lancement du Pacte pour la transition, signé à ce jour par près de 180 000 personnes qui se sont engagées à changer leurs habitudes pour réduire leur empreinte écologique. Elles demandent du même souffle au gouvernement d’agir pour mettre le cap sur une économie faible en carbone.

Santé : la fin du règne médical annonce-t-elle une dynastie Lean?

Pour la première fois depuis quinze ans au Québec, la ministre de la Santé et des Services sociaux ne sera pas un médecin (ni un homme, d’ailleurs) : Danielle McCann, nommée hier à la tête du MSSS par le nouveau premier ministre caquiste, est une travailleuse sociale de formation qui a œuvré comme gestionnaire au sein de plusieurs CLSC, en plus d’avoir dirigé le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Sud-Ouest-Verdun et l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Ce parcours impressionnant cache cependant certaines « réalisations » inquiétantes…