Le projet de loi 31 sur le logement déposé par la ministre responsable de l’Habitation France-Élaine Duranceau prévoit qu’un propriétaire pourra refuser une cession de bail sans motif sérieux.
Étiquette : crise du logement
Un registre des loyers comme expérience pour une stratégie sociale de développement numérique
Récemment, les maires de 14 municipalités ont réclamé, par le biais d’une lettre ouverte, l’instauration d’un registre des loyers. Cet appel a été soutenu par différents groupes d’experts.
L’accès au logement menacé par les choix du gouvernement Legault
Au début du mois de juillet, on était témoin d’un échange virtuel entre François Legault et l’auteur Kevin Lambert, dont le plus récent roman « Que notre joie demeure » a fait l’objet d’une critique enthousiaste de la part du premier ministre du Québec.
Logement : et s’il n’y avait pas de crise?
Dans un peu moins d’un mois, des ménages se retrouveront encore à la rue au Québec faute de trouver un logement qui correspond à leurs besoins et surtout, qui soit à la hauteur de leurs moyens.
En un graphique – La manne immobilière n’est pas à la portée de tout le monde
L’an dernier, alors que le marché immobilier était en surchauffe et que partout au Québec, le nombre de propriétés vendues en surenchère explosait, des entreprises faisaient des affaires d’or en offrant des conseils aux investisseuses et investisseurs immobiliers en devenir ou déjà établis. Si l’on en croit leurs publicités, il ne suffit que de suivre quelques astuces simples pour devenir millionnaire et atteindre « l’indépendance financière » en investissant sur le marché immobilier.
L’intelligence artificielle contribue à la gentrification des quartiers de Montréal
Le règlement pour une métropole mixte et la crise du logement
Que faire contre la crise du logement?
Depuis quelque temps, plusieurs intervenants sonnent l’alarme quant à la situation du logement à Montréal, mais aussi dans plusieurs villes du Québec telles que Laval, Longueuil, Sherbrooke ou Gatineau. On considère que la situation du marché locatif est à l’équilibre lorsque le taux d’inoccupation atteint 3 %. Or, dans la métropole, le taux d’inoccupation se situe désormais à 1,9 %. Entre 2000 à 2012, le prix moyen des loyers a crû en moyenne annuellement de 0,6 %, tandis qu’entre 2013 et 2017, ce chiffre est monté à 1,7 %, en dépit d’un marché revenu à l’équilibre[1].
Augmentations des loyers post-crise du logement
Fin de la crise du logement? Pas dans les régions ressources
Qu’on se rassure. Il y a assez de logement pour tout le monde. Il semble bien que la crise soit une chose du passé. À Montréal et dans quelques régions de la province. Mais pas partout. En effet, la crise perdure de façon aigüe dans certaines villes du Québec. On pense ici à Rouyn-Noranda et Sept-Îles, où le taux d’inoccupation n’atteint même pas 1%. En plus d’avoir un taux anémique, ces deux centres régionaux ont un autre point en commun : ce sont des villes qui connaissent un certain « boom » économique lié aux ressources naturelles. Ainsi, ils connaissent présentement un afflux de travailleuses et de travailleurs qui viennent trouver un emploi pendant que le prix des ressources favorise leur extraction.
Ailleurs dans le monde, on assiste à des migrations similaires. Avec la découverte et l’exploitation du gaz de schiste en Pennsylvanie, les conséquences sur le marché du logement sont sans précédents. Au cours des dernières années, le coût des loyers a triplé dans certains comtés. La cause en est très simple : l’offre et la demande. Alors que le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande, le salaire de ceux et celles qui cherchent explose.
Logement locatif : enfin une bonne nouvelle
Au Québec, le passage du nouveau millénaire a été synonyme de crise dans le monde du logement locatif. On peut facilement se rappeler les années 2000 à 2003 où, à chaque 1er juillet, des familles se retrouvaient à la rue faute de pouvoir trouver un logement. Cette situation de crise, qui s’est quelque peu résorbée depuis, a cédé la place à une longue période de pénurie (2004-2012) qui, semble-t-il, prend fin cette année. Revenons un peu sur cette période pour y voir plus clair.
Crise, pénurie et retour à l’équilibre
De 1999 à 2012, le taux d’inoccupation, qui mesure la proportion de logements vacants sur le marché, n’a jamais dépassé le seuil de 3 % correspondant au niveau d’équilibre. En dessous de ce niveau, on considère qu’il y a pénurie de logement.