Que faire contre la crise du logement?

Depuis quelque temps, plusieurs intervenants sonnent l’alarme quant à la situation du logement à Montréal, mais aussi dans plusieurs villes du Québec telles que Laval, Longueuil, Sherbrooke ou Gatineau. On considère que la situation du marché locatif est à l’équilibre lorsque le taux d’inoccupation atteint 3 %. Or, dans la métropole, le taux d’inoccupation se situe désormais à 1,9 %. Entre 2000 à 2012, le prix moyen des loyers a crû en moyenne annuellement de 0,6 %, tandis qu’entre 2013 et 2017, ce chiffre est monté à 1,7 %, en dépit d’un marché revenu à l’équilibre[1].

 

Logement : une crise à venir ?

La situation actuelle du marché locatif inquiète. Les logements disponibles se font rares et, à trois mois de la valse annuelle des déménagements, la ville de Montréal pense même à mettre en œuvre des mesures spéciales advenant qu’une crise éclate. Personne ne semble vouloir revivre les affres du début des années 2000 où, rappelons-nous, des familles entières se retrouvaient à la rue le 1er juillet faute de trouver un logement convenable et abordable.  

Logement locatif : enfin une bonne nouvelle

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Au Québec, le passage du nouveau millénaire a été synonyme de crise dans le monde du logement locatif. On peut facilement se rappeler les années 2000 à 2003 où, à chaque 1er juillet, des familles se retrouvaient à la rue faute de pouvoir trouver un logement. Cette situation de crise, qui s’est quelque peu résorbée depuis, a cédé la place à une longue période de pénurie (2004-2012) qui, semble-t-il, prend fin cette année. Revenons un peu sur cette période pour y voir plus clair.

Crise, pénurie et retour à l’équilibre

De 1999 à 2012, le taux d’inoccupation, qui mesure la proportion de logements vacants sur le marché, n’a jamais dépassé le seuil de 3 % correspondant au niveau d’équilibre. En dessous de ce niveau, on considère qu’il y a pénurie de logement.