Refonte tarifaire de l’ARTM : pourquoi s’arrêter en si bon chemin?

Photo: Jean Gagnon

À compter de ce mois-ci, l’autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) met en œuvre une importante refonte tarifaire. Elle annonce en grande pompe qu’elle a voulu simplifier la grille tarifaire dans la grande région de Montréal. Cette simplification est la bienvenue, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? L’ARTM rate une occasion de marquer un grand coup en instaurant la gratuité du transport en commun à l’échelle de la métropole.

Le droit du travail selon Ray-Mont Logistiques

Fondée en 1992, Ray-Mont Logistiques (ci-après « RML ») est une entreprise québécoise spécialisée dans l’exportation outre-mer de produits agricoles. En 2016, elle a fait l’acquisition d’un terrain de 2,5 millions de pieds carrés jouxtant le port de Montréal, dans le secteur de Mercier Hochelaga-Maisonneuve (Viauville).L’entreprise souhaite construire sur ce site une gare intermodale de transbordement de marchandises céréalières. Les quelque 100 wagons de trains quotidiens qui transiteraient à terme par le site ainsi que les 10 000 conteneurs qui y seraient installés soulèvent des contestations de la part du voisinage et des usager·ère·s du terrain présentement en friche. L’entreprise, pour sa part, reconnaît les troubles de voisinage éventuels des opérations 24/24 du site, mais soutient entre autres que la création de 200 emplois les compenserait en partie. Or, quel type d’employeur est l’entreprise RML? Deux décisions de justice à son égard en brossent un sombre portrait.

Que faire contre la crise du logement?

Depuis quelque temps, plusieurs intervenants sonnent l’alarme quant à la situation du logement à Montréal, mais aussi dans plusieurs villes du Québec telles que Laval, Longueuil, Sherbrooke ou Gatineau. On considère que la situation du marché locatif est à l’équilibre lorsque le taux d’inoccupation atteint 3 %. Or, dans la métropole, le taux d’inoccupation se situe désormais à 1,9 %. Entre 2000 à 2012, le prix moyen des loyers a crû en moyenne annuellement de 0,6 %, tandis qu’entre 2013 et 2017, ce chiffre est monté à 1,7 %, en dépit d’un marché revenu à l’équilibre[1].

 

Une marque nommée Montréal

Voici enfin venu le Grand Prix de Formule 1, grand-messe annuelle de l’automobile et de la vitesse où l’on oublie momentanément l’existence des gaz à effet de serre pour mieux satisfaire notre désir ardent de voir des bolides tourner en rond pendant deux jours. L’année dernière à pareille date, le maire Denis Coderre annonçait fièrement qu’une nouvelle entente de dix ans avait été conclue avec l’entreprise du milliardaire Bernie Ecclestone. « Cela signifie que Montréal fait partie des ligues majeures de la course automobile […]. C’est une belle fenêtre sur le monde. On est une métropole qui veut s’investir dans des projets afin d’être une plaque tournante. »