À compter de ce mois-ci, l’autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) met en œuvre une importante refonte tarifaire. Elle annonce en grande pompe qu’elle a voulu simplifier la grille tarifaire dans la grande région de Montréal. Cette simplification est la bienvenue, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? L’ARTM rate une occasion de marquer un grand coup en instaurant la gratuité du transport en commun à l’échelle de la métropole.
Étiquette : transport
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Subventions à la voiture électrique : bonne ou mauvaise politique ?
Récemment, l’Institut économique de Montréal (IEDM) publiait une note dans laquelle on concluait que la subvention gouvernementale pour financer la voiture électrique était une mauvaise politique publique. Ayant moi-même été critique de ce programme, il m’a semblé intéressant de voir sur quelles bases les chercheurs de l’IEDM et de l’IRIS pouvaient bien se rejoindre. Spoiler alert : elles sont peu nombreuses.
Cinq raisons de se méfier du projet de REM à Montréal
Comme vous vous en souvenez peut-être, j’ai déjà exprimé ma méfiance à l’égard du projet de train du réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), évalué à 5,9 milliards de dollars, dont au moins 42 % proviendraient de subventions gouvernementales. Dans une note publiée hier, j’ai poussé plus loin en faisant la synthèse des raisons pour lesquelles le gouvernement ne devrait pas aller de l’avant avec le projet.
Est-ce que la STM fait une « bonne job »?
Disons-le, les derniers jours ont été pénibles pour les usagers et usagères de la Société de transport de Montréal (STM). Non seulement le service de transport en commun a connu trois pannes de métro en trois jours la semaine dernière, ce qui en faisait sa pire semaine en quatre ans, mais la STM a également dû essuyer les critiques liées à sa piètre gestion lors de la première neige lundi dernier.
Le REM : plus avantageux pour la Caisse que pour la population québécoise
On sentait un enthousiasme débordant des classes politiques et médiatiques lorsque la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) annonçait le 22 avril dernier son projet de train électrique : le réseau électrique métropolitain (REM). En tout, 67 kilomètres de rails et 24 stations à Montréal et dans les environs. La CDPQ promettait un réseau rentable, construit rapidement, qui réglerait l’éternelle question du transport en commun entre la Rive-Sud, l’aéroport et l’Ouest-de-l’Île.
Le Fonds vert au service des pollueurs
Les derniers jours ont été riches en démonstration de l’improvisation et l’opacité dans la gestion du Fonds vert par les ministères de l’Environnement et des Transports du Québec. De manière plus frappante, c’est le manque de vision économique et environnementale qui apparaît le plus évidente.
C’est pour quand le transport en commun?
On le sait, le gouvernement du Québec souhaite diminuer de 37,5 % ses émanations de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2035. Or, pour le moment, aucune réelle action concrète n’a été annoncée, outre un timide soutien à la voiture électrique. Si le gouvernement était le moindrement sérieux dans sa démarche, il investirait dans le transport en commun. Cette décision serait non seulement intéressante d’un point de vue écologique, mais aurait surtout un impact positif sur l’économie du Québec.
Impacts économiques et environnementaux du transport en commun
Sortir du pétrole… et de l’automobile
Le souvenir de la COP 21 plane au-dessus du plus emblématique des salons automobiles nord-américains, qui s’est ouvert hier à Detroit au Michigan. À Paris, il y a un mois, la 21e Conférence des Parties sur les Changements climatiques s’était achevée sur la promesse formulée par les pays participants de limiter leur impact sur le climat grâce à une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Bien qu’il faille reconnaître les côtés positifs de cet accord, il faut aussi impérativement garder à l’esprit que c’est seulement en revoyant de manière radicale nos modes de production et de consommation que l’on peut espérer éviter des bouleversements climatiques désastreux.