L’usine Northvolt ou la puissance de l’industrie automobile

Photo: Bouchecl (Wikipédia)

D’ici 2035, la vente de voitures à essence sera interdite au Québec, tout comme dans plusieurs juridictions du monde. La survie de l’industrie automobile dans une planète en transition dépend de sa capacité à créer et entretenir le mythe de la voiture électrique verte.

Le Hummer électrique ne sauvera pas la planète

Le gouvernement du Québec mise énormément sur l’électrification des transports afin d’atteindre ses engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, non seulement cette approche est-elle insuffisante pour lutter efficacement contre la crise climatique, mais elle permet surtout à des entreprises de profiter de cette situation pour empocher des ressources et maximiser leurs profits.

Le graphique du mois : une automobile par conducteur en 2020?

Photo: Caribb (Flickr)

Chaque année, je me surprends de certaines statistiques qui sont partagées à propos de l’utilisation des véhicules motorisés. Ainsi, on apprenait en 2019 que « [c]haque Québécois en âge de conduire possède en moyenne 1,06 véhicule ». Évidemment, cette donnée est intéressante et troublante, mais elle inclut des véhicules dont l’utilisation, bien que polluante, n’est pas la principale responsable des émissions de GES du Québec.

Subventions à la voiture électrique : bonne ou mauvaise politique ?

Récemment, l’Institut économique de Montréal (IEDM) publiait une note dans laquelle on concluait que la subvention gouvernementale pour financer la voiture électrique était une mauvaise politique publique. Ayant moi-même été critique de ce programme, il m’a semblé intéressant de voir sur quelles bases les chercheurs de l’IEDM et de l’IRIS pouvaient bien se rejoindre. Spoiler alert : elles sont peu nombreuses.