Le billet vert : cinq statistiques sur la pollution des ultra-riches

Photo: Carles Rabada (Unsplash)

La pertinence sociale des politiques de réduction des inégalités socioéconomiques n’est plus à démontrer. Dans un contexte de crise climatique, l’enjeu de la répartition de la richesse obtient une justification supplémentaire, de type écologique.

Croissance et environnement peuvent-ils faire bon ménage?

Photo: Thomas Richter

Aux États-Unis, le contexte pandémique et la crise climatique ont fait croître l’intérêt pour un « Green New Deal » (GND), une série de mesures de relance économique qui comprendraient entre autres des investissements substantiels dans les technologies vertes. Les appels à une « relance verte » sont aussi nombreux au Canada et au Québec.

Le prix de la pollution

Au Canada, on n’a pas l’habitude d’associer environnement et portefeuille. On a plutôt tendance à croire  (à tort) que les intérêts environnementaux nuisent au développement économique. Cependant, bien que pour certains investisseurs, la hausse des inquiétudes environnementales constitue un irritant, elle influence peu les décisions d’affaires. En termes économiques, la pollution est d’ailleurs considérée la plupart du temps comme une externalité, c’est-à-dire un effet négatif incalculable sur le bien-être que l’on ne prend d’ailleurs pas en compte.