Feux de forêt, smog et tarification du transport en commun

Photo: Jean Gagnon (Wikipédia)

Chaque catastrophe écologique rappelle la grande vulnérabilité de nos sociétés, qui dépendent d’un environnement sain pour exister. Or, le constat de notre fragilité ne doit pas être confondu avec celui de l’impuissance politique. Dans un contexte où l’occurrence des feux de forêt sont appelés à croître dans les décennies à venir, il devient d’autant plus urgent pour les pouvoirs publics d’intervenir là où ils peuvent pour diminuer le plus possible les épisodes de smog et protéger la santé de la population. Les politiques publiques en matière de transport en commun sont à ce titre cruciales pour y parvenir et la hausse récente des titres de transport en commun de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) n’a rien pour améliorer la qualité de l’air. Depuis le 1er juillet, le billet de transport en commun de Montréal est le plus cher au pays.

Refonte tarifaire de l’ARTM : pourquoi s’arrêter en si bon chemin?

Photo: Jean Gagnon

À compter de ce mois-ci, l’autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) met en œuvre une importante refonte tarifaire. Elle annonce en grande pompe qu’elle a voulu simplifier la grille tarifaire dans la grande région de Montréal. Cette simplification est la bienvenue, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? L’ARTM rate une occasion de marquer un grand coup en instaurant la gratuité du transport en commun à l’échelle de la métropole.