Instaurer des congés climatiques pour faire face aux bouleversements à venir

Photo: A disappearing act (Flickr)

Le 13 septembre dernier, plus d’un mois de pluie est tombé en une seule journée dans la grande région de Montréal. Dans Hochelaga-Maisonneuve, dans le quartier Centre-Sud et à Longueuil, des dizaines de résident·e·s ont vu leurs sous-sols inondés.

Le droit du travail selon Ray-Mont Logistiques

Fondée en 1992, Ray-Mont Logistiques (ci-après « RML ») est une entreprise québécoise spécialisée dans l’exportation outre-mer de produits agricoles. En 2016, elle a fait l’acquisition d’un terrain de 2,5 millions de pieds carrés jouxtant le port de Montréal, dans le secteur de Mercier Hochelaga-Maisonneuve (Viauville).L’entreprise souhaite construire sur ce site une gare intermodale de transbordement de marchandises céréalières. Les quelque 100 wagons de trains quotidiens qui transiteraient à terme par le site ainsi que les 10 000 conteneurs qui y seraient installés soulèvent des contestations de la part du voisinage et des usager·ère·s du terrain présentement en friche. L’entreprise, pour sa part, reconnaît les troubles de voisinage éventuels des opérations 24/24 du site, mais soutient entre autres que la création de 200 emplois les compenserait en partie. Or, quel type d’employeur est l’entreprise RML? Deux décisions de justice à son égard en brossent un sombre portrait.

Sommes-nous en 1889?

Photo: NDR (Unsplash)

«Le travail des enfants très jeunes est encore permis dans quelques parties du Canada. Ce travail nuit à la santé, entrave le développement physique et l’éducation des enfants employés, de sorte qu’ils ne peuvent devenir des êtres forts ou des citoyens intelligents. Nous croyons que l’emploi régulier, dans les usines, les fabriques et les mines d’enfants au-dessous de quatorze ans devrait être strictement défendu.»

Voilà une des recommandations que formulait en 1889 la Commission royale sur les relations du travail avec le capital au Canada (à l’époque, on n’appelait pas encore les patrons des «leaders» ni des «dragons»), à qui on avait donné le mandat d’étudier les conditions de travail dans les usines du pays.

Salaire minimum: un effort de plus est nécessaire

Photo: Gil Ribeiro (Unsplash)

Le taux général du salaire minimum est passé à 14,25$/heure au Québec le 1er mai. Le ministre du Travail Jean Boulet s’est félicité de cette « augmentation de 5,56 % [qui] permettrait d’atteindre, pour la période 2022-2023, la cible d’un ratio de 50 % entre le taux général du salaire minimum et le salaire horaire moyen. »

Striketober et « grande démission » : aux États-Unis, les travailleurs et les travailleuses sont d’humeur frondeuse

Photo: Fibonacci Blue

Plusieurs grèves ont été déclenchées aux États-Unis au cours du mois d’octobre, dans un contexte marqué par un nombre record de démissions à travers le pays. L’ampleur de ces grèves demeure relativement limitée sur une échelle historique, mais elle n’en révèle pas moins un réel potentiel de revitalisation du mouvement syndical états-unien.

Exploiter des jeunes faute de pouvoir embaucher des adultes?

Photo: Raysonho

Un article paru sur le site de TVA Nouvelles en a fait sourciller plus d’un·e la semaine dernière. On y apprenait qu’une entreprise spécialisée en jeux d’évasion employait au moins trois adolescentes âgées de 12 à 16 ans. La journaliste expliquait que « [f]ace à la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les jeunes représentent une opportunité intéressante pour les employeurs, ils sont énergiques et très appliqués à la tâche. » D’autres récits similaires évoqués récemment par différents médias laissent entendre que cette situation n’est pas aussi exceptionnelle qu’on pourrait le croire.

L’été c’est fait pour jouer

Photo: Will Truettner

L’été, au Québec, arrive généralement avec la Saint-Jean-Baptiste. L’école est finie, les journées sont longues et la température rend les terrasses invitantes. Cette année encore, l’été coïncide avec l’allègement des mesures sanitaires, mais aussi avec une couverture vaccinale qui fait rêver d’un retour à la normale. On n’aura jamais eu autant envie de sortir de chez-soi, de voir du monde et du pays. Mais certain·e·s ne pourront pas prendre une semaine pour échapper à la routine, car pour plusieurs, les vacances sont un luxe difficilement atteignable.

Dix transformations à venir dans le monde du travail

Photo: Axel Drainville

L’économiste canadien Jim Stanford publiait la semaine dernière un rapport dans lequel il propose dix façons de transformer le travail suite aux ravages de la pandémie de COVID-19. Malgré l’incertitude entourant l’après-crise, Stanford montre que plusieurs avancées pourraient être réalisées. Et pourquoi pas ? L’exercice en tout cas est stimulant. Nous présentons dans ce billet les dix transformations nécessaires du travail énumérées par Stanford.

Que veut dire vivre de son art?

Nous avons souvent une conception très glamour du travail des artistes, en particulier celles et ceux du secteur de l’audiovisuel quand on pense au cinéma et à la télévision. Nous les voyons dans des galas avec robes griffées ou encore sur la couverture de notre magazine favori lorsque nous attendons patiemment en file pour payer notre épicerie.