L’été c’est fait pour jouer

Photo: Will Truettner

L’été, au Québec, arrive généralement avec la Saint-Jean-Baptiste. L’école est finie, les journées sont longues et la température rend les terrasses invitantes. Cette année encore, l’été coïncide avec l’allègement des mesures sanitaires, mais aussi avec une couverture vaccinale qui fait rêver d’un retour à la normale. On n’aura jamais eu autant envie de sortir de chez-soi, de voir du monde et du pays. Mais certain·e·s ne pourront pas prendre une semaine pour échapper à la routine, car pour plusieurs, les vacances sont un luxe difficilement atteignable.

La semaine de travail de quatre jours en Espagne

Photo: Vidar Nordli-Mathisen (Unsplash)

Il est trop tôt pour savoir si le monde d’après la pandémie sera pire ou meilleur que celui d’avant. De l’irruption du télétravail à la disparition de la bise, la crise sanitaire nous oblige en tous les cas à remettre en question un grand nombre de nos façons de faire les choses. À cet égard, l’Espagne apportera une contribution hautement prometteuse sur le front du temps de travail : elle testera la semaine de quatre jours.

Bye bye Boss! (on se revoit la semaine prochaine)

En 1837-1838, des hommes (et quelques femmes) se sont rebellés pour défendre leurs droits. Près de 180 ans plus tard, le troisième lundi de mai permet de commémorer leur combat et de célébrer l’ouverture de la saison du BBQ et du chalet. En effet, la Journée nationale des Patriotes est l’un des huit jours fériés statutaires selon les normes du travail. Que vous en ayez profité ou non, il n’en demeure pas moins que de telles pauses dans l’horaire normal du travail ne sont pas un luxe.