La semaine de travail de 4 jours et une économie qui va dans le sens du bien-être des travailleuses et des travailleurs

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Il y a quelques semaines, les résultats sans équivoque d’un sondage mené auprès des travailleuses et des travailleurs canadien·ne·s ont largement circulé sur la toile.

La semaine de travail de quatre jours en Espagne

Photo: Vidar Nordli-Mathisen (Unsplash)

Il est trop tôt pour savoir si le monde d’après la pandémie sera pire ou meilleur que celui d’avant. De l’irruption du télétravail à la disparition de la bise, la crise sanitaire nous oblige en tous les cas à remettre en question un grand nombre de nos façons de faire les choses. À cet égard, l’Espagne apportera une contribution hautement prometteuse sur le front du temps de travail : elle testera la semaine de quatre jours.

L’art de travailler moins grâce aux politiques publiques

Les normes du travail au Québec ont besoin d’un bon coup de dépoussiérage. Adopté en 1979 (et mis en application en 1980), le Code du travail a connu deux révisions majeures : une en 1990 et l’autre en 2002. Voilà donc plus de 15 ans que l’on vit avec les mêmes règles entourant le travail, même si celui-ci (et la vie qui l’entoure) a bien changé. Nous devions avoir une nouvelle mouture l’an dernier, mais finalement, l’exercice a été repoussé et c’est au mois de mars que nous devrions voir les résultats. À moins, bien sûr, que les élections imminentes changent de nouveau le calendrier.

Bye bye Boss! (on se revoit la semaine prochaine)

En 1837-1838, des hommes (et quelques femmes) se sont rebellés pour défendre leurs droits. Près de 180 ans plus tard, le troisième lundi de mai permet de commémorer leur combat et de célébrer l’ouverture de la saison du BBQ et du chalet. En effet, la Journée nationale des Patriotes est l’un des huit jours fériés statutaires selon les normes du travail. Que vous en ayez profité ou non, il n’en demeure pas moins que de telles pauses dans l’horaire normal du travail ne sont pas un luxe.

Vers la semaine de 30 heures

La Suède a récemment mis en place une politique de réduction du temps de travail. L’objectif est simple : faire en sorte que la journée normale de travail soit établie à six heures. Ce n’est pas rien : par rapport à la norme actuelle de huit heures, on parle d’une diminution d’un quart du temps passé au travail.

 

Pokémon stop

Le trafic s’atténue, les horaires des bibliothèques sont réduits, les répondeurs répètent des messages d’absence, des touristes errent sans but là où des piétons marchent d’habitude d’un pas pressé, les journées semblent ralentir… il n’y a pas de doute : c’est le temps des vacances. C’est vrai du moins pour environ le quart de la main-d’œuvre active québécoise qui profite ces jours-ci des vacances de la construction, selon une estimation de la Commission de la construction du Québec.

 

Santé mentale: et si le problème c’était le travail?

Au début du mois de mai se déroulait la semaine nationale de la santé mentale. Cette semaine visait principalement à faire de la sensibilisation sur la dépression. Nous ne sommes évidemment pas dans un processus nouveau : déjà en 2007, une publicité reflétant les principaux stéréotypes et clichés sur la question était au centre de la campagne « Mettons fin à nos préjugés Â». Ces campagnes de sensibilisation n’empêchent malheureusement pas les problèmes d’accessibilité aux soins, et ce, particulièrement dans un contexte d’austérité. Et si nous parlions un peu plus des causes afin d’élaborer des politiques de prévention?

Bonne fête aux pères (présents)

Hier c’était la fête des pères. Ceux et celles qui me connaissent bien (ou me lisent régulièrement) savent que je déteste l’expression « bon père de famille », surtout quand on parle de gouvernement. Je veux bien que cela réfère à une expression juridique, mais celle-ci est démodée et renforce une image de paternité limitée et réductrice. Contrairement à ce que certains sites web semblent prétendre, il n’y a pas qu’une seule manière d’être père, soit d’être un homme stéréotypé, conjoint d’une femme stéréotypée. Les familles sont plutôt de diverses formes, les pères tenant des rôles différents selon les cas.

L’exploitation goûte meilleure quand on l’aime

Êtes-vous de ceux ou celles dont le travail est également la passion? Seriez-vous prêt·e·s à accepter une réduction de salaire simplement pour le plaisir de conserver l’emploi que vous avez actuellement, avec les collègues que vous avez présentement? Selon un sondage mené par la firme de recrutement Monster l’an dernier, ce sont ceux et celles qui gagnent le plus cher qui se retrouvent le plus dans cette catégorie. Il ne faut pas s’en étonner. Les salaires élevés sont souvent le lot de travail que l’on choisit de son plein gré, qui vient avec des responsabilités, de l’influence et de la reconnaissance. Par contre, pour la grande majorité des travailleurs et travailleuses, le travail est plutôt une corvée rémunérée, avec trop souvent peu de chance d’avancement et encore moins de pouvoir sur les orientations de la boîte ou la manière de faire les choses.

Dix propositions pour mieux vivre sans croissance (2e partie)

Dans notre premier billet nous nous sommes attardés aux 5 propositions d’un dossier intitulé Vivre mieux sans croissance du magazine français Alternatives économiques afin de diminuer les dépenses individuelles de manière à défavoriser la recherche de l’accumulation monétaire.  Nous poursuivons cette série en présentant les 5 autres propositions du mensuel français tout en les adaptant à la situation québécoise.

6.  Consommer mieux

Afin de réduire les coûts de consommation tout en assurant une amélioration de la qualité des aliments Alternatives économiques propose de diminuer les intermédiaires entre les clients-es et les producteurs-trices d’aliments locaux. Il s’agit donc de favoriser l’instauration de marchés publics ou de paniers bio (agriculture soutenue par la communauté) sur une large échelle. Ajoutons le jardinage collectif, qui permet une augmentation de l’autonomie alimentaire individuelle face à l’hypermarchandisation de la nourriture.

Petit cours sur les inégalités

Dans un court texte qui circule actuellement sur le Web, intitulé « Petit cours sur la fiscalité » et que Claude Picher avait retranscrit ici, un auteur anonyme tente d’expliquer le fonctionnement de la fiscalité afin de prendre la défense du pauvre sort des plus nantis qui, ô enfer, doivent payer plus d’impôt que le reste de la population.