Les fausses nouvelles du gouvernement Legault sur l’immigration

Photo: 0x010C (Wikipédia)

Alors que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, affirme depuis plusieurs mois que les retards dans l’implantation des classes de maternelle 4 ans sont causés par l’arrivée d’immigrant·e·s temporaires, on apprend cette semaine qu’il n’en est rien.

Que faire contre la crise du logement?

Depuis quelque temps, plusieurs intervenants sonnent l’alarme quant à la situation du logement à Montréal, mais aussi dans plusieurs villes du Québec telles que Laval, Longueuil, Sherbrooke ou Gatineau. On considère que la situation du marché locatif est à l’équilibre lorsque le taux d’inoccupation atteint 3 %. Or, dans la métropole, le taux d’inoccupation se situe désormais à 1,9 %. Entre 2000 à 2012, le prix moyen des loyers a crû en moyenne annuellement de 0,6 %, tandis qu’entre 2013 et 2017, ce chiffre est monté à 1,7 %, en dépit d’un marché revenu à l’équilibre[1].

 

Est-ce que Airbnb influence l’économie québécoise ?

Alors que la plupart des métropoles du monde ont maille à partir avec Airbnb, la ville de Paris a décidé de réclamer près de 19 M$ à la plateforme américaine de location d’appartements.  Selon l’administration parisienne, l’application Airbnb pourrait recevoir d’importantes pénalités supplémentaires. Il faut comprendre qu’à Paris, plusieurs « hôtes » d’Airbnb louent leur appartement plus de 120 nuitées annuellement, ce qui prive les citoyens d’habitations et fait grimper les prix de l’immobilier. Devant ces accusations, la compagnie américaine rétorque, comme elle le fait souvent, que ses activités génèrent des retombées économiques appréciables.

Trois stratégies anti-gentrification

Photo: Caribb

La frénésie immobilière qui a gagné plusieurs villes canadiennes au cours des dernières décennies et qui n’a pas épargné Montréal est devenue l’objet de préoccupations, voire d’affrontements, lorsqu’il est question d’enjeux tels que la gentrification des quartiers centraux. Depuis les années 2000, l’évolution du marché de l’immobilier a entraîné une hausse des constructions de condominiums et de logements de luxe, tout en favorisant diverses stratégies de reprise de logement par les propriétaires. Il en résulte une baisse du logement locatif à prix raisonnable à Montréal.

1er juillet : pas de quoi fêter pour les locataires

Comme à chaque année, la Fête du Canada coïncide avec le festival du déménagement, une célébration typiquement québécoise. Au menu de la journée, pour les plus chanceuses et les chanceux : chaleur, boîtes lourdes, électro encombrants, quelques fous rires entre ami.e.s, bière et pizza. Par contre, l’échéance de la fin des baux riment encore trop souvent avec des familles à la rue, incapable de se trouver un logement adéquat et abordable.

La situation du logement a beau s’être améliorée depuis quelque temps, la crise qui a frappé le marché locatif durant toute la décennie qui a suivi l’an 2000 s’étant quelque peu résorbée, rien n’est encore parfait. Encore cette année, les loyers de trois chambres et plus, dans les centres urbains québécois, affichent un taux d’inoccupation de seulement 2,3 %, soit bien en-dessous du seuil d’équilibre de 3 %. La réalité des familles à faible revenu qui cherchent un logement ne s’améliore donc pas. En plus de devoir se démener pour trouver l’un des rares appartements disponibles, elles doivent également assumer une hausse moyenne de leur loyer à payer de 23 $ (2,8%).

Fin de la crise du logement? Pas dans les régions ressources

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Qu’on se rassure. Il y a assez de logement pour tout le monde. Il semble bien que la crise soit une chose du passé. À Montréal et dans quelques régions de la province. Mais pas partout. En effet, la crise perdure de façon aigüe dans certaines villes du Québec. On pense ici à Rouyn-Noranda et Sept-Îles, où le taux d’inoccupation n’atteint même pas 1%. En plus d’avoir un taux anémique, ces deux centres régionaux ont un autre point en commun : ce sont des villes qui connaissent un certain « boom » économique lié aux ressources naturelles. Ainsi, ils connaissent présentement un afflux de travailleuses et de travailleurs qui viennent trouver un emploi pendant que le prix des ressources favorise leur extraction.

Ailleurs dans le monde, on assiste à des migrations similaires. Avec la découverte et l’exploitation du gaz de schiste en Pennsylvanie, les conséquences sur le marché du logement sont sans précédents. Au cours des dernières années, le coût des loyers a triplé dans certains comtés. La cause en est très simple : l’offre et la demande.  Alors que le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande, le salaire de ceux et celles qui cherchent explose.

Dix propositions pour mieux vivre sans croissance (1ère partie)

Cette semaine à HEC Montréal se tenait le premier colloque du Collectif de recherche interuniversitaire et transdisciplinaire sur les impasses de la croissance (CRITIC) intitulé « Creuser jusqu’où? Les limites de la croissance ».

Cette semaine à HEC Montréal se tenait le premier colloque du Collectif de recherche interuniversitaire et transdisciplinaire sur les impasses de la croissance (CRITIC) intitulé « Creuser jusqu’où? Les limites de la croissance ». À l'occasion de ce colloque sur la décroissance, on a entendu de très pertinentes critiques du mouvement décroissant à l'égard de l’économie de l’accumulation qui recherche des profits illimités alors que les limites environnementales et sociales de la planète sont de plus en plus précises.

Au même moment, la revue française Alternatives économiques publiait un dossier intitulé Vivre mieux sans croissance qui met de l’avant 10 propositions afin d'améliorer notre vie dans le contexte 0ù la fin de la croissance est soit souhaitable, soit inévitable. Les propositions avancées sont très intéressantes, aisément réalisables et devraient être mieux connues. Elles ont pour but de diminuer les dépenses individuelles de manière à défavoriser la recherche de l’accumulation monétaire. Nous en faisons ici la recension en les adaptant à la situation québécoise.

Logement : c’est pire que vous pensez

À l’IRIS, on publie sur le logement à chaque année depuis sept ans. On n’est pas les plus grands experts sur le dossier, mais on commence à bien le connaître. On a développé un certain nombre d’outils qui ont été utiles, on l’espère, à mieux comprendre la situation du logement au Québec.