Penser l’après-réforme Dubé : les vrais remèdes en santé et services sociaux

Photo: Capture d'écran tirée du site du Devoir.

Avec le projet de loi 15 que le ministre Christian Dubé a fait adopter samedi sous la procédure parlementaire du bâillon, un troisième bouleversement majeur en vingt ans est sur le point d’être imposé au système de santé.

Réforme Dubé | Quand le privé rime avec listes allongées (1)

Photo: Stephen Downes (Flickr)

On apprenait la semaine dernière qu’un nombre record de chirurgies d’un jour et d’examens sont en voie d’être déplacés vers des centres médicaux spécialisés (CMS) privés avec l’objectif de réduire les temps d’attente dans le réseau public de la santé au Québec.

Réforme Dubé | S’inspirer d’un échec pour réformer le système de santé

Photo: Can Pac Swire (Flickr)

La création de l’agence Santé Québec, qui centralisera la gestion de l’ensemble du réseau entre les mains d’une seule instance théoriquement autonome du ministère de la Santé, est au cœur du projet de loi 15 visant à mettre en œuvre la réforme du ministre Christian Dubé.

Réforme Dubé | Santé Québec : une agence pour gérer le système de santé comme une usine d’automobiles

Photo: Carlos Aranda (Unsplash)

L’étude détaillée du projet de loi 15 (PL15) visant à « refonder » le système de santé a repris lundi. Une des pièces maîtresses de la réforme que souhaite réaliser le ministre Christian Dubé est la création d’une agence, Santé Québec, qui sera chargée de la gestion des opérations jusque-là assumée par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Réforme Dubé | Le courage de l’efficacité

Photo: Can Pac Swire (Flickr)

« +efficace, +efficace, +efficace, +EFFICACE ».  Ce sont le symbole et le mot qui étaient affichés devant et derrière le ministre Dubé tout au long de la conférence de presse du dépôt du plus récent projet de loi visant à transformer l’organisation du système de santé.

La question de l’urne en santé : plus de privé ou plus de public?

Photo: Artur Tumasjan (Unsplash)

En santé et services sociaux, les partis politiques en lice pour former le prochain gouvernement du Québec s’entendent tous sur au moins une chose : le vainqueur de la campagne électorale devra réaliser des changements profonds au sein du système de santé, rendus incontournables par l’onde de choc provoquée par la pandémie de COVID-19.

Des relents de passé dans la « révolution » du financement hospitalier 

Photo: Abraham Popocatl (Unsplash)

Suite à la chronique de Francis Vailles sur la « révolution » que représenterait l’imposition du financement à l’activité pour les chirurgies réalisées dans les établissements de santé, des lecteurs et lectrices se sont inquiété·e·s. Ils et elles ont soulevé leurs préoccupations quant aux risques d’appauvrissement de la qualité des soins et d’alourdissement de la bureaucratie. Pour leur répondre, M. Vailles s’est borné à relayer les réponses ministérielles qui se voulaient rassurantes. 

En santé, une refondation sans toucher aux fondations?

Photo: Guillaume Piron (Unsplash)

Face aux défaillances majeures du réseau de la santé et des services sociaux constatées depuis le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement Legault s’est récemment engagé à réaliser une véritable « refondation » du système de santé. Si une telle promesse suscite l’espoir de changements radicaux pour un réseau qui en a bien besoin, les informations disponibles jusqu’à maintenant quant à la nature de cette nouvelle réforme laissent présager d’amères déceptions.

Les agences privées de placement préparent l’après-COVID en santé et services sociaux

Photo : Martha Dominguez de Gouveia

Les agences de placement de personnel actives dans le réseau de la santé et des services sociaux ont très mauvaise presse depuis le début de la pandémie, et le discours gouvernemental s’est fortement durci à leur égard au cours des derniers mois. Mais alors que le ministre de la Santé Christian Dubé assure vouloir réduire et même éliminer le recours aux agences de placement, un des gros joueurs du secteur, l’agence Premier Health of America, se vante auprès de ses investisseurs de bénéficier d’un canal de communication privilégié avec le gouvernement. De fait, elle affirme siéger en compagnie d’autres agences à des comités de gestion de la pandémie avec des représentant·e·s de différents ministères. Doit-on vraiment croire le premier ministre François Legault lorsqu’il affirme que son gouvernement « n’aime pas ça, les agences privées »?