Le Grand Prix des paradis fiscaux et de la pollution

Photo: JP Valery (Unsplash)

Cette fin de semaine aura lieu la 42e édition du Grand Prix du Canada. L’occasion est bonne pour rappeler les parts d’ombre de cet événement que l’on reconduit année après année malgré ses travers en matière de fiscalité, d’écologie et d’exploitation sexuelle.

Qui profite des investissements publics en intelligence artificielle?

À l’occasion de la présentation du budget 2019-2020 le 21 mars dernier, le gouvernement provincial annonçait des investissements de 330 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir le domaine de l’intelligence artificielle (IA), en plus de 68,5 millions de dollars sur dix ans en infrastructures dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2019-2029. Ceux-ci s’ajoutent aux 1,6 milliard de dollars investis depuis 2016 par les gouvernements du Canada et du Québec, en plus des généreux avantages fiscaux accordés aux entreprises et des exemptions d’impôt offertes aux « talents » étrangers. Quels moyens seront pris pour que ces investissements se traduisent en bénéfices économiques et sociaux concrets au niveau local ?

Est-ce que Airbnb influence l’économie québécoise ?

Alors que la plupart des métropoles du monde ont maille à partir avec Airbnb, la ville de Paris a décidé de réclamer près de 19 M$ à la plateforme américaine de location d’appartements.  Selon l’administration parisienne, l’application Airbnb pourrait recevoir d’importantes pénalités supplémentaires. Il faut comprendre qu’à Paris, plusieurs « hôtes » d’Airbnb louent leur appartement plus de 120 nuitées annuellement, ce qui prive les citoyens d’habitations et fait grimper les prix de l’immobilier. Devant ces accusations, la compagnie américaine rétorque, comme elle le fait souvent, que ses activités génèrent des retombées économiques appréciables.