Le Grand Prix du déni écologique

Photo: Artes Max (Flickr)

Alors que des feux de forêt font rage d’un océan à l’autre au pays, l’urgence écologique ne semble pas encore suffisamment brûlante pour en finir avec le financement public d’événements tel que le Grand prix de Formule 1 du Canada, qui se tiendra cette fin de semaine à Montréal.

Le Grand Prix des paradis fiscaux et de la pollution

Photo: JP Valery (Unsplash)

Cette fin de semaine aura lieu la 42e édition du Grand Prix du Canada. L’occasion est bonne pour rappeler les parts d’ombre de cet événement que l’on reconduit année après année malgré ses travers en matière de fiscalité, d’écologie et d’exploitation sexuelle.

Arrêtons de payer pour la F1

On apprenait récemment que les trois paliers de gouvernement allaient investir 98,5 millions de dollars afin d’assurer la tenue du Grand Prix de Montréal entre 2025 et 2029. Il s’agit d’une moyenne de 19,7 M$ annuellement pendant 5 ans, soit une hausse de 5 % par rapport au 18,7 M$ que le public donne actuellement à la F1 afin de retenir le Grand Prix. Ce qui veut dire qu’entre 2009 et 2029 les contribuables auront payé près de 400 M$ en subventions pour soutenir un sport en perte de vitesse.