Eric Girard déposait aujourd’hui son 6e plan budgétaire, un budget « exigeant et responsable » selon le ministre des Finances.
Étiquette : dette publique
Des choix budgétaires déterminants à faire après l’élection fédérale
Le rendement fictif du Fonds des générations
Un principe de base à l’origine du Fonds des générations est d’utiliser les rendements de ce portefeuille d’investissements afin de favoriser la diminution du poids de la dette publique québécoise par rapport au PIB. Comment cela fonctionne-t-il? Chaque année, le gouvernement verse quelques milliards dans le Fonds, qui lui est géré par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). La Caisse doit ensuite faire fructifier ces investissements afin que le rendement généré s’ajoute aux sommes mises de côté par le gouvernement.
Le discours préaustéritaire de l’Institut C.D. Howe
Dans un article récent, l’Institut C.D. Howe présentait un portrait alarmiste de l’évolution de la dette fédérale canadienne en raison du déficit inégalé causé par les programmes d’aides liés à la pandémie de COVID-19. Dans ce billet, nous remettons les pendules à l’heure quant aux arguments mis de l’avant par cet institut farouchement néolibéral.
Dépenser pour mieux relancer l’économie
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les gouvernements ont multiplié les programmes spéciaux afin de soutenir les travailleurs, les travailleuses et les entreprises les plus durement touchés par les restrictions sanitaires. Comme ces programmes ont eu des impacts majeurs sur les finances publiques, plusieurs travailleurs et travailleuses craignent un retour à l’austérité budgétaire dès la fin de la crise sanitaire. Dans ce billet, je montre pourquoi les déficits publics record enregistrés actuellement ne peuvent servir de justification à l’adoption de mesures austéritaires et pourquoi de telles mesures auraient des effets dévastateurs sur l’économie québécoise, minant ainsi les chances d’un retour à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans.
Crise économique due à la COVID-19: devra-t-on payer la note?
Contrairement aux États-Unis, les hurluberlus qui auraient préféré que l’on ne change rien à nos habitudes de vies durant l’épidémie et que l’on sacrifie nos personnes malades et âgées sur l’autel de la croissance économique sont demeurés marginaux au Québec. Notre gouvernement a plutôt décidé de suivre les conseils de la santé publique et de faire le nécessaire pour sauver la vie des plus vulnérables. On peut s’en réjouir.
Il y a un lien entre la dette du Québec et le taux d’emprunt mais pas celui que vous pensez
Entre 2010 et 2015, c’est 20,2G$ de dollars que le gouvernement québécois a imposés en « effort » budgétaire dans le but d’atteindre le déficit zéro. Durant cette période, il a haussé ses revenus de 6,2G$ et réduit ses dépenses de 14G$. Ironiquement, on apprenait dans le dernier budget de la CAQ que le gouvernement prévoit dégager des surplus de 21,1G$ sur six ans.
La politique d’austérité budgétaire au Québec à la suite de la crise financière
Nos services publics sont sérieusement malmenés ces dernières années en raison de la politique d’austérité. Selon les données budgétaires, ce sont 20 milliards d’efforts qui ont été exigés de la population du Québec sur une période de six ans, de 2010 à 2015. Cela représente 3,4 milliards par an en moyenne, dont 2,3 milliards par an en compressions de dépenses. Trois ministres des finances se sont succédé, Bachand, Marceau et Leitão, chacun avec son plan de retour à l’équilibre budgétaire, chacun avec son cortège de compressions de dépenses et de hausses de taxes. L’objet du présent texte est de revoir, à travers l’examen des budgets successifs, comment s’est déployé le grand schéma conçu en 2009-2010, et dégager les reliefs de cette période.
Le PLQ et la hausse de l’endettement des ménages
Lors de la sortie de crise financière de 2009, les pays ont utilisé diverses stratégies pour favoriser une expansion économique. Toutefois, au travers de cette crise, le Québec a opté pour une stratégie d’intervention contraire à ce qu’il priorisait par le passé. En ce sens, l’État québécois a délaissé les stratégies d’investissements massifs ayant servi lors des crises de 1982 et de 1991, pour prôner les politiques de tarification et d’austérité que nous connaissons aujourd’hui.
Dette: quatre raisons de ne pas paniquer
Le gouvernement du Québec déposera son budget dans quelques jours. Les dix dernières années ont été consacrées à un effort principal : la réduction de la dette publique du Québec. Alors que le gouvernement passe en mode électoral et que le sombre vocabulaire de l’austérité cède la place aux rivières d’or et aux montagnes d’argent, un des plus importants choix budgétaires du gouvernement sera de continuer ses versements au Fonds des générations. Cette année, ces montants devraient représenter 2,5 G$, une somme importante pour le budget du Québec. Pourtant, le gouvernement du Québec a tort de mettre autant d’efforts sur la réduction de sa dette : elle n’a rien d’inquiétant. Voici quatre raisons de ne pas vous réveiller la nuit en pensant que la dette du Québec va venir vous dévorer, tirées de notre plus récente publication:
La dette augmente vous dites?
Ce soir, à 19 heures, la dette du Québec doit atteindre un nouveau niveau record. À 280 milliards de dollars, notre endettement collectif (les dettes contractées par le gouvernement du Québec) représenterait un lourd fardeau qui, on le devine, pèse de plus en plus lourd sur notre économie et notre avenir.