Catégorie : Secteur public et communautaire
L’importance de l’infrastructure sociale pour faire face aux changements climatiques
Interventions policières: la fausse bonne solution des caméras corporelles
Lors du dévoilement à la fin de 2023 du nouveau budget de la Ville de Montréal, nous apprenions que 18,3% des 7 milliards de dollars de dépenses annoncées pour 2024 seraient dédiés à la sécurité publique.
La SAQ, pas plus « caviste » qu’un autre…
Dans une décision qui a fait couler beaucoup d’encre, la Régie des alcools des courses et des jeux a jugé que Boires, un établissement de Montréal, n’était pas un restaurant qui vendait parfois du vin, mais bien un vendeur de vin qui offrait, accessoirement, des produits alimentaires.
Groupe Sélection : un emblème des failles du modèle québécois de soins aux personnes âgées
On apprenait la semaine dernière les déboires financiers du Groupe Sélection, un géant de l’industrie des résidences privées pour aîné·e·s (RPA) qui détient près d’une cinquantaine d’immeubles logeant environ 15 000 personnes âgées. Cette affaire met en lumière les risques de confier à une industrie privée la responsabilité d’assurer des soins et des services souvent essentiels pour les aîné·e·s.
Y a-t-il des économistes à la CAQ?
Comme si un coup de dés avait soudainement changé le cours de l’économie, le gouvernement Legault a annoncé qu’il devra, dans les conditions actuelles de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation, presque doubler les budgets accordés au Programme de financement des infrastructures s’il veut créer les 37 000 places en services de garde promises. Alors que la responsabilité du déficit de places appartient en partie au gouvernement libéral passé, ce qu’il en coûtera de réparer ce laxisme incombe par contre aux stratégies de relance malavisées de la CAQ. Pour un gouvernement qui affirmait dans le dernier discours du budget qu’il faisait « de la saine gestion des finances publiques une priorité », il semble que les rouages de la macroéconomie lui échappent puisqu’il a lui-même contribué à hausser les coûts de construction par ses politiques de relance.
Bientôt une éthique financière 360° pour la Caisse de dépôt et placement du Québec?
À la suite du dépôt du plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la décarbonisation des investissements financiers sera probablement remise à l’ordre du jour par bien des investisseurs institutionnels soucieux de respecter l’éthique de leur clientèle et de leurs membres. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) poursuivra peut-être sa lancée en réduisant ses investissements dans le gaz et les pipelines. Cet exercice ne devrait cependant pas se restreindre à la dimension environnementale et aurait intérêt, pour garantir le caractère éthique des décisions financières prises par cette société publique qui gère l’épargne-retraite du quart des Québécois·es, inclure des critères sociaux.
Un budget fédéral qui alimente le cynisme
À la suite de son alliance avec le NPD, le gouvernement libéral avait les coudées franches pour faire de ce budget un outil de lutte contre la pauvreté et le réchauffement planétaire. La ministre des Finances Chrystia Freeland a toutefois accouché d’un plan budgétaire qui offre des demi-mesures et fait la part belle aux promoteurs et aux investisseurs privés.
Budget fédéral 2022 : un budget « Don’t look up »
Le budget déposé aujourd’hui par la ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland échoue à présenter un plan cohérent et réaliste en matière de transition énergétique. Ce faisant, il ignore les avertissements des scientifiques du GIEC qui identifiaient en début de semaine certains des changements requis pour éviter l’intensification des catastrophes liées au réchauffement planétaire. Cette nouvelle opportunité ratée se produit alors que le budget libéral bénéficie pourtant du soutien du Nouveau parti démocratique (NPD).
La CAQ repolitise les tarifs d’Hydro-Québec
Le gouvernement a finalement décidé de plafonner les hausses des tarifs d’électricité à 3 %. La pression était forte pour qu’il revienne sur son choix de lier la hausse des tarifs d’Hydro-Québec à l’inflation. Choix qui rappelons-le a été critiqué par la quasi-entièreté des intervenant·e·s dans le domaine.