Comme vous l’aurez remarqué en arrivant sur ce site, l’IRIS a commencé à utiliser des témoins de connexion afin de mieux comprendre le comportement de ceux et celles qui consultent son site web. Cette pratique maintenant fort répandue soulève néanmoins des inquiétudes légitimes, d’autant qu’au Québec, contrairement à l’Europe par exemple, les propriétaires de site web ne sont pas tenus d’informer les internautes lorsqu’ils ont recours à cet outil. Par souci de transparence, nous avons jugé utile de vous renseigner davantage sur ces fameux « cookies » et, pour ce faire, nous avons demandé à Nellie Brière, consultante stratège en communications numériques et médias sociaux, de nous expliquer l’abc de ces puissants espions numériques.
Catégorie : Autre
Retour d’évènement : Colloque « Comment être maître chez nous au 21e siècle? »
Le 13 février 2020 avait lieu à Montréal le colloque intitulé « Comment devenir maîtres chez nous au 21e siècle? ». L’objectif de l’événement était d’abord de discuter du deuxième tome de l’ouvrage Dépossession. Une histoire économique du Québec contemporain, et d’amorcer ensuite une réflexion sur l’opportunité de transformer nos institutions publiques et d’en créer de nouvelles pour mieux servir l’intérêt collectif. La présentation de l’ouvrage faite en ouverture du colloque, que nous retranscrivons ici, était assurée par Simon Tremblay-Pepin.
*Les fichiers audios des différentes interventions sont aussi disponibles ici.
Les suggestions de cadeaux de Noël de l’IRIS
Noël arrive à grands pas et vous vous demandez encore quoi mettre sous le sapin? Vous avez un long voyage à faire pour aller visiter famille et amis et ne savez pas quels podcasts écouter sur la route? Vous partez au chalet et vous cherchez quel livre apporter pour lire au coin du feu? L’IRIS est là pour vous! Voici quelques suggestions de vos chercheuses et chercheurs préférés, glanées au fil de l’année.
Enquête sur la catastrophe de Lac-Mégantic. Quand les pouvoirs publics déraillent (Extraits)
Le 11 octobre dernier, paraissait aux éditions Fidès le livre : Enquête sur la catastrophe de Lac-Mégantic. Quand les pouvoirs publics déraillent écrit par Bruce Cambell, professeur adjoint à la Faculté d’études environnementales de l’Université York et ancien directeur général du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA). Ce livre fait suite à de nombreuses publications de l’auteur sur la tragédie. Il met en lumière les rouages des entreprises ferroviaires et pétrolières et leurs liens avec les gouvernements qui ont directement ou indirectement été impliqués dans la tragédie du lac Mégantic du 6 juillet 2013. Le livre démontre l’incapacité du gouvernement canadien à réglementer le transport du pétrole malgré des pressions politiques.
Depuis l’entrée en vigueur de l’AÉCG, le niveau des exportations nettes s’est détérioré de 22,1%.
« Maître chez nous »? Pas vraiment!
Depuis quelques jours, le second tome de l’ouvrage Dépossession : une histoire économique du Québec est en vente dans les librairies. Tandis que le premier volet de la série s’est attardé à retracer l’histoire de l’exploitation des ressources naturelles de la province, cette suite s’interroge sur la trajectoire des institutions publiques qui façonnent notre vie collective. Notre point de départ se résume ainsi : et si le récit glorifiant l’époque de la Révolution tranquille comme moment de réappropriation populaire cachait en fait une mutation des rapports de pouvoir et de domination que le recours au concept de « dépossession » permettrait de révéler?
6 autres raisons de se méfier de la réforme des tarifs d’Hydro-Québec proposée par la CAQ
Plus d’argent dans nos poches ! C’est ce que promet le gouvernement de François Legault avec son projet de loi 34 qui prétend remettre 1,5 G$ aux client·e·s d’Hydro-Québec. Mais, comme nous l’avons démontré dans notre fiche publiée en août dernier, cette promesse risque de coûter cher aux Québécois·es tout en réduisant les pouvoirs de la Régie de l’énergie, qui agit comme chien de garde dans le processus de fixation des tarifs d’électricité.
Alors que s’amorce la commission parlementaire sur le projet de loi, nous souhaitons ajouter quelques arguments afin d’expliquer en quoi cette loi n’est pas souhaitable.
Interdiction des signes religieux : l’effet de consensus (3e partie)
Depuis l’élection de François Legault et de la CAQ, les médias ont systématiquement minimisé, ignoré ou mésestimé à quel point l’opinion publique est divisée face aux interdictions de la CAQ et à leurs modalités de mise en œuvre. Dans le cadre de la guerre culturelle menée par la mouvance identitaire québécoise au cours des deux dernières décennies, cet « effet de consensus » s’est révélé être une arme des plus efficaces.
Interdiction des signes religieux : quel consensus? (2e partie)
Dans l’espace politico-médiatique, tout le monde s’entend pour dire qu’il existe un consensus fort et sans équivoque en faveur de l’interdiction des signes religieux, à tout le moins chez les Québécois·e·s francophones. Tant des instituts de sondages que des journalistes et de nombreux chroniqueurs tirent tous cette même conclusion des sondages. Mais dès que l’on regarde les résultats de plus près, le consensus semble beaucoup moins important qu’on ne le croyait.
Interdiction des signes religieux : quel consensus?
La victoire de la CAQ du 1er octobre 2018 a été largement interprétée comme la preuve que le raz-de-marée des populismes de droite qui déferlent sur l’Occident depuis 2016 avait finalement atteint le Québec. La plupart des sondages avaient prédit que la CAQ aurait, au mieux, un gouvernement minoritaire, mais après une campagne où les débats sur l’immigration ont souvent occupé une place centrale, le parti de François Legault s’est doté d’une majorité importante à l’Assemblée nationale.
La SAQ peut faire mieux, sans qu’on ait à libéraliser
Le 11 mai dernier dans La Presse, Frédéric Laurin réitérait sa proposition d’approfondir la libéralisation du marché de l’alcool au Québec. Cette proposition a l’avantage d’avoir remplacé l’idée de complète privatisation qui excitait la droite économique depuis des lustres. Cependant, elle a le défaut d’être difficilement applicable et de ne pas changer grand-chose pour la plupart des clients de la Société des alcools du Québec (SAQ).
Passer le seuil de la pauvreté, lequel ?
Un projet de loi fédéral à amender[1]
En intégrant le projet de loi C-87, Loi sur la réduction de la pauvreté, déposé l’automne dernier à la Chambre des communes, dans le projet de loi omnibus post-budgétaire C-97 (section 20), le gouvernement fédéral s’apprête à officialiser en mode accéléré certaines dispositions de sa première stratégie de réduction de la pauvreté qui risquent d’emblée d’en compromettre le succès et la crédibilité. L’essentiel du problème tient dans la désignation de la mesure du panier de consommation (MPC) en tant que « seuil officiel de la pauvreté au Canada », là où le Québec a choisi depuis 2009 de l’utiliser « pour suivre les situations de pauvreté sous l’angle de la couverture des besoins de base » et non sous l’angle de la sortie de la pauvreté. Cette impasse pourrait être résolue par un amendement qui ferait toute la différence.