La communauté noire, actrice oubliée des luttes ouvrières au Québec

Photo: Michel Giroux, archives de la CSN (Wikipédia)

À l’été 1961, on pouvait entendre sur les ondes de Radio-Canada la parole de penseurs et penseuses malgaches, haïtiens, sénégalais ou martiniquais affiliés au mouvement littéraire et politique de la négritude.

Travail des jeunes: une mise au point historique s’impose

Photo: Fonds Hector Drolet, 1930-1940, BAnQ Vieux-Montréal, (06M,P580), Photographe non identifié.

Depuis la parution des données de la CNSST sur les accidents de travail concernant les personnes mineures, de nombreux articles ont abordé le sujet polarisant du travail des enfants. Plutôt que de mettre à distance ce passé pas si lointain où les familles du Québec étaient contraintes de mettre à contribution plusieurs membres de la maisonnée afin d’arriver à joindre les deux bouts, tâchons de comprendre pourquoi les enfants travaillaient.

« Maître chez nous »? Pas vraiment!

Depuis quelques jours, le second tome de l’ouvrage Dépossession : une histoire économique du Québec est en vente dans les librairies. Tandis que le premier volet de la série s’est attardé à retracer l’histoire de l’exploitation des ressources naturelles de la province, cette suite s’interroge sur la trajectoire des institutions publiques qui façonnent notre vie collective. Notre point de départ se résume ainsi : et si le récit glorifiant l’époque de la Révolution tranquille comme moment de réappropriation populaire cachait en fait une mutation des rapports de pouvoir et de domination que le recours au concept de « dépossession » permettrait de révéler?