Lors des dernières élections, la question des seuils d’immigration a fait grand bruit. Depuis, le gouvernement de la CAQ affirme vouloir plafonner ces seuils à 50 000 nouveaux arrivant·e·s par année.
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L’immigration : un « carburant électoral » faible en octane
Au lendemain de l’élection du 3 octobre, une certaine lecture des résultats semble s’être imposée. Pour plusieurs, la majorité écrasante de sièges obtenue par la Coalition avenir du Québec (CAQ) s’expliquerait par les « inquiétudes légitimes » de la majorité francophone et auxquelles le premier ministre et chef caquiste François Legault aurait su répondre : immigration, langue et laïcité.
L’immigration au Québec : une question d’intégration ou d’accueil?
L’immigration fait partie des thèmes à aborder en campagne électorale. Accueillons-nous suffisamment de personnes immigrantes au Québec ? Est-ce que le Québec leur offre les outils nécessaires afin de faciliter leur intégration ? Ces questions méritent d’être débattues.
Faut-il vraiment réduire les seuils d’immigration?
Dans une lettre parue le 9 avril, l’économiste et président du Parti québécois, Dieudonné Ella Oyono, affirmait que, devant la rareté de main-d’œuvre qui touche plusieurs secteurs de l’économie québécoise, « augmenter les seuils d’immigration n’est pas une solution soutenable à long terme, ni du point de vue économique (chômage élevé) ni du point de vue social (pression sur les services publics). » Cette conclusion nous semble toutefois fondée sur des prémisses erronées.
De quoi Arrima est-il le nom?
Déposé le 7 février dernier par le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette, le projet de loi no 9, Loi visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec fait du système de déclaration d’intérêt, et le portail Arrima, l’assise sur laquelle l’immigration permanente au Québec sera désormais planifiée. Or, de quoi Arrima est-il réellement le nom?
Tuer le taxi pour faire vivre Uber
La saga entourant le projet de loi 17, qui vise à modifier les règles entourant l’industrie du taxi, est troublante à plusieurs niveaux.
La campagne de peur est (re)commencée
Les élections provinciales approchent à grands pas au Québec et à nouveau, la laïcité et l’immigration sont en train de s’imposer comme des enjeux centraux de la campagne à venir. Plusieurs abordent malheureusement ces questions à partir de prémisses douteuses et contribuent ce faisant à pourrir le climat social depuis une décennie.
Aînés vs réfugiés: faux dilemme
Il fallait s’y attendre, l’arrivée de quelques centaines de réfugié·e·s d’origine haïtienne ces derniers jours soulève les passions. Notre frontière serait un panier percé, les réfugié·e·s, des tricheurs qui passent devant tout le monde, et les Québécois·es, de sympathiques paillassons incapables d’imposer leurs limites. Bref, on s’en fait beaucoup pour bien peu.
Marché du travail discriminatoire
Le Québec : une société d’accueil qui accueille bien mal
Le journal Les Affaires signalait la semaine dernière un reportage de la BBC relatant l’histoire de Wang Lai Ming qui, après avoir immigré en Nouvelle-Zélande, a changé son nom pour Terence King afin de se trouver plus facilement un emploi. Cette histoire nous rappelle tristement que, dans plusieurs pays, les personnes immigrantes s’intègrent plus difficilement au marché du travail parce qu’elles sont victimes de discrimination. Et comme nous le montrons dans une note parue hier, c’est aussi le cas au Québec, où les inégalités persistent entre les personnes nées au Canada et celles nées dans un autre pays.
À l’intérieur d’un camp de réfugié·e·s grec
La crise des réfugié·e·s fait rage en Europe. La foire aux questions ci-dessous aide à comprendre ce qui se passe. Elle est suivie d’un résumé de ma récente visite à Athènes, en Grèce, où j’ai visité plusieurs camps de réfugié·e·s.
Politique provinciale en matière d’immigration : une approche à revoir
On apprenait dans le Devoir ce lundi que « les sommes allouées à l’accueil et à la francisation des élèves non francophones ont subi une « réduction budgétaire » arbitraire de 13,6 millions pour l’année scolaire qui vient de se terminer, soit 26 % d’une enveloppe de 51,4 millions consentie aux commissions scolaires à cette fin. » La Commission scolaire de Montréal ainsi que celle de la Capitale avaient choisi d’utiliser une partie de leur budget pour combler l’effet des coupes, dans un contexte où le gouvernement exige par ailleurs d’elles qu’elles ne fassent pas de déficits. Le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx a finalement décidé de réduire de cinq millions les coupes annoncées, qui avaient soulevé un certain tollé au sein de l’opposition officielle à Québec.