Blogue de l’IRIS – Voilà quelques semaines déjà que la COP26 est terminée. Cette conférence des parties, dont l’existence même démontre qu’il y a bel et bien une crise climatique, permet de sensibiliser l’opinion publique et de trouver des solutions à l’échelle internationale en vue de remédier à ce problème planétaire. Or, son bilan représente à bien des égards un échec.
Étiquette : transition écologique juste
Au-delà des mythes du 1% sur la crise climatique
Dans un ouvrage qui paraît ces jours-ci chez Écosociété, Frédéric Legault, Arnaud Theurillat-Cloutier et Alain Savard réalisent un véritable coup de force.
Pourquoi divulguer à l’avance un rapport du GIEC aux médias ?
Au mois d’août dernier, nous apprenions que les médias CTXT et MR Online avaient obtenu les premières versions du résumé et du premier chapitre du prochain rapport du groupe III du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ces documents indiquent clairement que le modèle de croissance économique sur lequel repose l’économie capitaliste n’est pas viable pour la planète. Alors que la prochaine rencontre internationale sur le climat, la COP26, se tiendra en novembre prochain, on peut se questionner sur les raisons qui ont poussé les scientifiques du GIEC à dévoiler leurs conclusions aux médias.
Des choix budgétaires déterminants à faire après l’élection fédérale
L’environnement parmi les grands perdants du plan budgétaire 2021-2022
La transition juste est à notre portée : l’histoire le prouve
Ne versons pas un sou dans ce qu’il reste de Bombardier
Nous apprenions hier que Bombardier va procéder à une énième compression de personnel. Le PDG Éric Martel affirme sans rire que c’est une bonne nouvelle pour les quelque 10000 employés restants, car cette suppression de postes solidifie les reins de l’entreprise et leur assure un avenir au sein de Bombardier. Les 1600 personnes qui seront bientôt au chômage avaient pourtant entendu le même discours lors des dernières vagues de licenciement en 2019 et 2020.
La double boucle de l’économie résiliente
Dépenser pour mieux relancer l’économie
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les gouvernements ont multiplié les programmes spéciaux afin de soutenir les travailleurs, les travailleuses et les entreprises les plus durement touchés par les restrictions sanitaires. Comme ces programmes ont eu des impacts majeurs sur les finances publiques, plusieurs travailleurs et travailleuses craignent un retour à l’austérité budgétaire dès la fin de la crise sanitaire. Dans ce billet, je montre pourquoi les déficits publics record enregistrés actuellement ne peuvent servir de justification à l’adoption de mesures austéritaires et pourquoi de telles mesures auraient des effets dévastateurs sur l’économie québécoise, minant ainsi les chances d’un retour à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans.
Des leçons à tirer de la situation financière des ménages
Cette pandémie n’en finit pas de nous fournir des leçons qui, souhaitons-le, inspireront la population et les décideurs publics qui comprennent l’importance de rebâtir la société et l’économie sur des bases plus viables. À ce propos, les données sur la situation financière des ménages offrent un éclairage intéressant pour comprendre certaines dimensions de l’économie capitaliste ainsi que certaines de ses faiblesses.
La transition écologique juste : une nouvelle priorité de recherche pour l’IRIS
Autonomie alimentaire : Québec devrait envisager la création d’une nouvelle société d’État
Avec la pandémie qui sévit, le gouvernement semble reconnaître enfin la vulnérabilité de la chaîne d’approvisionnement de certains secteurs de l’industrie québécoise et le rôle qu’il peut jouer afin d’augmenter notre résilience collective. Cela est particulièrement vrai en matière de sécurité alimentaire. François Legault, lors de sa conférence de presse du 3 avril dernier, affirmait à ce propos qu’il fallait désormais être autonome du point de vue alimentaire.