Si des élections avaient eu lieu le 14 avril au Canada, 42% des électeurs auraient voté pour le Parti conservateur du Canada (PCC).
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Budget du Canada 2023: des dents propres et des technologies « propres »
Chrystia Freeland déposait aujourd’hui à Ottawa son troisième budget à titre de ministre des Finances du Canada, dans ce qui était aussi le septième budget de l’ère Justin Trudeau. Voici ce que l’on peut en retenir.
Des avions F-35 canadiens au lourd bilan environnemental
Le gouvernement canadien a annoncé cette semaine l’achat de 88 avions de chasse F-35, une mesure de défense qui arriverait trop tard selon certains groupes conservateurs.
Sous Trudeau, le Canada continue de se militariser
En avril dernier, le gouvernement fédéral a profité de la guerre en Ukraine pour accroître le budget de la Défense nationale de 8 milliards de dollars sur cinq ans. Lors de sa victoire électorale de 2015, Justin Trudeau annonçait à ceux et celles qui s’étaient inquiété·e·s que le pays ait perdu sa « voix compatissante et constructive sur la scène internationale » durant les années Harper que le Canada était de retour.
« Mettre en pause » l’économie : Remarques sur la subvention salariale d’urgence du Canada
Annoncée à la fin mars, la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) a capturé les esprits, tant par l’audace de ce programme (subventionner la majeure partie du salaire versé par les entreprises ayant subi une baisse de revenus, soit 75 % du salaire hebdomadaire, jusqu’à concurrence de 847 $ par semaine) que par son coût astronomique, estimé entre 71 G$ et 73 G$. L’objectif de la SSUC est clair : en protégeant le lien d’emploi de milliers de personnes, on entend mettre en pause l’économie afin de faciliter plus tard la relance. Mais que veut dire « mettre en pause » l’économie?
Revenu viable 2019 : où commence la sortie de la pauvreté?
Comment définir la sortie de la pauvreté? Est-on toujours pauvre lorsqu’on parvient à couvrir ses besoins de base? Être en mesure de se nourrir, se loger ou se vêtir selon les critères les plus strictes, est-ce suffisant pour déclarer qu’une personne est « sortie de la pauvreté »? Ces questions n’ont pas de réponses simples et malheureusement les gouvernements, tant à Québec qu’à Ottawa, prennent rarement le temps de s’y arrêter.
Trois choses à surveiller dans la mise à jour économique
Mercredi, la mise à jour économique du gouvernement fédéral sera l’avant-dernière opportunité qu’aura le ministre Morneau de se faire valoir avant la tenue des prochaines élections fédérales. Il faut s’attendre à ce que le budget qu’il déposera début 2019 contienne un certain nombre de cadeaux — année électorale oblige —, mais tout semble indiquer que la mise à jour, elle, ne sera pas un événement qui passera à l’histoire.
Une consultation en ligne sur la MPC à recalibrer
Les choses vont décidément très, même trop vite depuis la publication de la stratégie canadienne de réduction de la pauvreté en août dernier, du moins pour les aspects de cette stratégie qui posent problème. D’emblée, celle-ci désignait unilatéralement la mesure du panier de consommation (MPC) en tant que seuil officiel de la pauvreté au Canada. La stratégie court-circuitait ainsi l’expertise développée au Québec, où la MPC sert prudemment depuis 2009 à «suivre les situations de pauvreté sous l’angle de la couverture des besoins de base» sans présumer pour autant qu’elle indique la sortie de la pauvreté. Ce choix devançait aussi le processus de révision périodique de la MPC qui était en cours à Statistique Canada, alors qu’il aurait été logique d’en attendre les résultats. Voici maintenant que le projet de loi C-87, déposé le 6 novembre dernier, entend confirmer le choix de la MPC comme seuil officiel. Pendant ce temps, une consultation en ligne demande à la population son avis sur la MPC… à partir de données ventilées qui ne tiennent pas la route.
Abordons d’emblée ce dernier point, puisque la consultation est en cours et que des invitations à y répondre circulent dans diverses organisations.
Environnement : quand Trudeau contourne les questions
Lors de son passage à l’émission Tout Le Monde en Parle dimanche dernier, le premier ministre Justin Trudeau s’est érigé en défenseur de l’environnement lorsqu’il a expliqué que son gouvernement disposait d’un plan qui allait lui permettre d’atteindre les cibles de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES) pour 2030. À un an des élections fédérales, cette annonce a de quoi surprendre. Décortiquons cette déclaration.
Pour une stratégie de réduction de la pauvreté
On s’attend à ce que Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, rende publique bientôt la première stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. La prochaine élection fédérale pointe à l’horizon. Le Canada se trouve à un point critique. Dans quelle mesure le gouvernement Trudeau souhaite-t-il véritablement un pays sans pauvreté ?
La révolution qui se fait attendre
Les médecins sont fâchés. Les propriétaires de petites et moyennes entreprises sont outrés. La réforme de la fiscalité fédérale est loin de faire l’unanimité. Sans surprise, les groupes qui voient leurs privilèges s’éroder sont ceux qui sont le plus mobilisés et dont on entend le plus les voix. Mais leurs voix puissantes sont-elles justes pour autant?
Ces votes qui ne comptent pas
Hier, c’était jour de vote. Il est toujours bon de rappeler à quel point les vices de notre système électoral faussent profondément le résultat du vote. Bien sûr, n’importe qui peut faire le simple constat suivant : en tenant compte de l’abstention, les libéraux de M. Trudeau n’ont été choisi que par 27 % des gens qui sont des électeurs et électrices inscrit-es au Canada. Ils ont une confortable majorité à la Chambre de communes et, en conséquence, ils disposent des pleins pouvoirs à Ottawa et pourront prendre une série de décisions par décret et adopter plusieurs lois grâce à leur majorité.