Réforme Dubé | Qui a peur des comités d’usagers?

Photo: Sincerely Media (Unsplash)

Depuis le dépôt du projet de loi 15 (PL15) visant à réformer le système de santé, plusieurs groupes et intervenant·e·s ont exprimé leurs préoccupations face à la perte de pouvoir de la population au sein des diverses instances de la future agence Santé Québec.

Critiquer les médias au nom du bien commun

Photo: Bank Phrom (Unsplash)

Avec la pandémie, la méfiance envers les médias d’information semble avoir pris une ampleur inégalée. Par contre, les conspirationnistes et autres « sceptiques » qui préfèrent faire leurs propres recherches ne sont pas les seuls à douter des orientations idéologiques de ces sources d’informations.

Chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Shawn Harquail

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Éviter la crise après la crise: chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Pixabay

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Commissions scolaires: invoquer l’urgence pour mieux bâcler une réforme

Photo: Jean Gagnon (Wikipédia)

Vendredi dernier, l’Assemblée nationale a adopté en toute urgence le projet de loi transformant les commissions scolaires du Québec en centres de services. En pleine tempête de neige, les députés sont restés à l’Assemblée nationale jusqu’aux petites heures du matin pour que la loi soit adoptée sous le bâillon. C’est la quatrième fois en 8 mois que le gouvernement utilise ce procédé d’exception qui force le vote avant que les débats ne soient épuisés. 

Résolution 2017 : Combler le vrai déficit

« Des sans voix, ça n’existe pas vraiment. Il n’y a que des gens qui sont délibérément réduits au silence ou qu’on préfère ne pas entendre. »  — Arundhati Roy

 

À quelques jours de l’inauguration du nouveau président des États-Unis, après l’étrange élection de laquelle Donald Trump est sorti vainqueur, l’heure est au bilan pour bien des États-unien·ne·s. En ce début d’année 2017, l’heure est aussi au bilan pour de nombreux autres citoyen·ne·s à travers le monde. Ce n’est pas surprenant, considérant le rôle géopolitique de cet imposant voisin. N’oublions toutefois pas qu’entre janvier et décembre 2016, les électeurs d’une vingtaine d’autres pays ont également eu à élire des personnes pour les représenter à la tête de leur État respectif. Examinons ces données électorales dans leur contexte socioéconomique : certains constats qui vont à l’encontre des idées reçues s’imposent.

Marche à suivre pour faire élire un fasciste à la tête du Canada

Comment faire? C’est simple. Le gouvernement Trudeau n’a qu’à poursuivre sur sa lancée, et le mélange de vacuité qui le caractérise et de déception qu’il suscite jumelé à l’anxiété contemporaine auront tôt fait de faire chavirer à son tour la fédération canadienne dans l’Axe du délire.

Ni transparence ni démocratie : il s’agit d’affaiblir le mouvement syndical

M. Yves-Thomas Dorval, P.-D.G. du Conseil du patronat du Québec, s’est récemment livré à un vibrant plaidoyer en faveur de la démocratie et de la transparence, afin de justifier son opposition au projet de loi C-4 débattu à la Chambre des communes. Celui-ci vise essentiellement à annuler deux lois touchant aux organisations syndicales adoptées sous l’ancien gouvernement conservateur. La Loi C-525 forçait notamment la tenue de scrutins à bulletins secrets pour les accréditations relevant du Code canadien du travail. La Loi C-377, quant à elle, obligeait toutes les organisations syndicales à rendre publics des états financiers très détaillés. Cet argumentaire cache pourtant assez mal les véritables intentions derrière l’opposition au projet de loi C-4 : affaiblir encore un peu plus le mouvement syndical. 

Surprise : la fausse collaboration ne fonctionne pas

Dans un texte récent, The Economist s’en prenait à l’excès de collaboration qu’on trouverait au sein des entreprises, notamment dans la fort mal nommée économie du savoir. S’appuyant sur un numéro de la Harvard Business Review et sur un bouquin de Carl Newport, l’auteur arrive à l’étonnante conclusion que de harceler les employé·e·s avec des apps collaboratives et de remplir leur journée de réunion nuirait à leur travail. La lecture du célèbre magazine britannique nous renverse une fois de plus par sa clairvoyance.

 

La démocratie au travail : des milieux de travail plus heureux… et plus productifs

Société démocratique, entreprises démocratiques?

Nous passons une très grande partie de notre vie au travail, beaucoup plus que dans nos activités dites sociales ou politiques. 

Nous avons tendance à croire que nous vivons dans une société démocratique, alors que, en règle générale, les entreprises fonctionnent selon un modèle autocratique. Et malgré de nombreux changements depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours, le capitalisme n’a pas vraiment changé de nature depuis 200 ans en ce qui concerne les rapports de travail : les rapports entre un maître et les personnes qui lui sont subordonnées. 

Dans tout projet de démocratisation réelle de notre société et de notre économie, il faut réfléchir à la démocratisation de nos milieux de travail. Bien qu’aucun modèle ne soit parfait, il y a certainement des pratiques qui sont meilleures que d’autres. Examinons-en. 

Ces votes qui ne comptent pas

Hier, c’était jour de vote. Il est toujours bon de rappeler à quel point les vices de notre système électoral faussent profondément le résultat du vote. Bien sûr, n’importe qui peut faire le simple constat suivant : en tenant compte de l’abstention, les libéraux de M. Trudeau n’ont été choisi que par 27 % des gens qui sont des électeurs et électrices inscrit-es au Canada. Ils ont une confortable majorité à la Chambre de communes et, en conséquence, ils disposent des pleins pouvoirs à Ottawa et pourront prendre une série de décisions par décret et adopter plusieurs lois grâce à leur majorité.

 

Inacceptable démocratie

Aussi galvaudé le terme « démocratie » soit-il, son application bien réelle ne cesse de déranger. Le phénomène n’est pas nouveau – Jacques Rancière en parlait très bien il y a dix ans –, mais les derniers mois ont donné à voir toutes sortes d’expressions de cette haine que nos élites portent à la démocratie lorsqu’elle sort des cadres du gouvernement représentatif.