Chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Shawn Harquail

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Éviter la crise après la crise: chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Pixabay

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Les désinformations du plan d’action : que devient l’appel à tendre vers un Québec sans pauvreté?

Photo: Mark O'Rourke (Flickr)

La troisième mouture du plan d’action requis par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale a été rendue publique trois jours avant le quinzième anniversaire de l’adoption à l’unanimité de la loi, le 13 décembre 2002. En considérant le lot de contournements que comporte ce Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023, on peut se demander ce que devient l’appel de la Loi « à tendre vers un Québec sans pauvreté », une expression absente du document.

Des promesses électorales à saveur de lutte à la pauvreté

Photo: Mark O'Rourke (Flickr)

Le gouvernement a présenté hier son plan d’action contre la pauvreté. Pardon, son « Plan d'action gouvernemental pour l'inclusion économique et la participation sociale ». Le document se lit comme un programme électoral. Ainsi, entre les lignes, on peut lire que si le PLQ est réélu, les groupes communautaires recevront plus d’argent, les logements sociaux promis seront construits, les personnes prestataires d’aide de dernier recours auront plus d’argent dans leurs poches et elles pourront accéder plus facilement aux services de garde subventionnés, aux maternelles 4 ans, à la culture et aux loisirs. Mais avant de déboucher le Cava (le champagne des pauvres), prenons le temps de voir les détails du plan.

Une nouvelle ligne sous la ligne (3) : augmenter ou réduire les inégalités?

Dans son troisième et dernier billet de la série autour du rapport du Comité d'experts sur le revenu minimum garanti, Vivian Labrie explique comment la récente mise à jour économique du ministre des Finances du Québec en rajoute en annonçant des baisses d’impôt qui prennent la même direction que celle observée de 2002 à 2011 : redistribuer à des ménages dont les revenus sont au-dessus du seuil de la Mesure du panier de consommation (MPC) des millions qui manquent énormément aux ménages sous ce seuil.

Pas de solidarité sans sécurité

Partout la haine et le repli menacent de prendre le dessus. Partout les politicien·ne·s n’hésitent pas à se lancer dans une surenchère raciste. Donald Trump a été élu en dépit d’une rhétorique xénophobe. Son écho est donc si important que tenir des propos racistes de manière décomplexée n’empêche pas d’accéder à la Maison-Blanche.