Critiquer les médias au nom du bien commun

Photo: Bank Phrom (Unsplash)

Avec la pandémie, la méfiance envers les médias d’information semble avoir pris une ampleur inégalée. Par contre, les conspirationnistes et autres « sceptiques » qui préfèrent faire leurs propres recherches ne sont pas les seuls à douter des orientations idéologiques de ces sources d’informations.

Des leçons à tirer de la vente d’Element AI

La vente d’Element AI, une start-up développant des produits informatiques basés sur l’intelligence artificielle (IA), a suscité de vives réactions. D’un côté, on s’est réjoui d’une acquisition qui signifierait que le secteur économique de l’intelligence artificielle à Montréal se démarque au niveau international. Montréal serait bel et bien un terreau fertile pour les entreprises en IA. De l’autre, on a déploré la perte de plus de 80 brevets et de l’expertise développée grâce à d’importants investissements publics fédéraux et provinciaux. Alors, faut-il se réjouir de l’acquisition de cette entreprise québécoise en IA ou doit-on au contraire déplorer son appropriation par des intérêts étasuniens? 

De nos cotes de crédit au crédit social chinois

Photo: Pixabay

​Depuis environ une dizaine d’années, le gouvernement chinois travaille à la réalisation d’un système de « crédit social » dont la pleine opérationnalisation est prévue pour 2021. Ce crédit social est le résultat d’un vaste système de collecte de données de toutes sortes sur la population : historiques de paiement, dossiers criminels, habitudes de consommation, banales incivilités, types d’endroits et d’individus fréquentés, etc. Ces informations sont collectées par les autorités de Pékin qui attribuent un score à chaque individu dans le but officiel d’augmenter la « confiance » générale au sein de la population, afin de faciliter le développement économique du pays.