La « crise » du déficit n’a pas les conséquences de la crise environnementale

Photo: Kris Krüg

Les récentes projections du déficit fédéral pour l’année 2020-2021, qu’on estime atteindre plus de 343 milliards, ont eu un effet de choc à travers les médias ainsi que la sphère politique canadienne. L’ampleur de la dette fédérale a vite été critiquée par plusieurs, surtout par l’opposition au gouvernement libéral, qui considère que le gouvernement devrait faire de cet enjeu sa priorité. Au vu des dernières données climatiques, il serait pourtant plus opportun de considérer l’environnement comme l’enjeu à prioriser pour le gouvernement dans les prochaines années.

Le billet vert: les riches contre la planète

Photo: Paul Sableman (Flickr)

Dans un précédent billet, je soulignais que la lutte aux changements climatiques n’est pas une préoccupation uniformément répartie au sein de la société. Je m’étais concentré sur les écarts entre les hommes et les femmes, ceux-ci étant en moyenne plus réfractaires à l’écologisme que celles-là. J’ai également mentionné au passage d’autres facteurs qui font en sorte que les changements climatiques sont perçus différemment d’un individu à l’autre, notamment leur niveau de revenus. J’aimerais aujourd’hui insister sur ce point.

Environnement : quand Trudeau contourne les questions

Lors de son passage à l’émission Tout Le Monde en Parle dimanche dernier, le premier ministre Justin Trudeau s’est érigé en défenseur de l’environnement lorsqu’il a expliqué que son gouvernement disposait d’un plan qui allait lui permettre d’atteindre les cibles de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES) pour 2030. À un an des élections fédérales, cette annonce a de quoi surprendre. Décortiquons cette déclaration.