30 millions en 2030, 40 millions en 2040, 50 millions en 2050. De quoi parle-t-on ? Du nombre anticipé de passagers et passagères aérien·ne·s dans la région de Montréal, du moins selon les prévisions des gestionnaires de l’aéroport de Saint-Hubert à Longueuil (DASH-L).
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Le Grand Prix du déni écologique
Alors que des feux de forêt font rage d’un océan à l’autre au pays, l’urgence écologique ne semble pas encore suffisamment brûlante pour en finir avec le financement public d’événements tel que le Grand prix de Formule 1 du Canada, qui se tiendra cette fin de semaine à Montréal.
Le billet vert : cinq statistiques sur la pollution des ultra-riches
La pertinence sociale des politiques de réduction des inégalités socioéconomiques n’est plus à démontrer. Dans un contexte de crise climatique, l’enjeu de la répartition de la richesse obtient une justification supplémentaire, de type écologique.
Des avions F-35 canadiens au lourd bilan environnemental
Le gouvernement canadien a annoncé cette semaine l’achat de 88 avions de chasse F-35, une mesure de défense qui arriverait trop tard selon certains groupes conservateurs.
En environnement, le prochain gouvernement ne peut se satisfaire du statu quo
Le GIEC, dans son plus récent rapport, a été limpide à l’effet que la transition écologique ne pourra se faire sans transformations profondes de nos modes de vie, particulièrement en Amérique du Nord. À cet égard, le gouvernement de la CAQ ne fait pas exception à la plupart des gouvernements des démocraties occidentales, qui persistent à s’accrocher à un statu quo économique et social pourtant insoutenable sur le plan écologique. D’où provient ce statu quo et comment se perpétue-t-il?
Le Grand Prix des paradis fiscaux et de la pollution
Cette fin de semaine aura lieu la 42e édition du Grand Prix du Canada. L’occasion est bonne pour rappeler les parts d’ombre de cet événement que l’on reconduit année après année malgré ses travers en matière de fiscalité, d’écologie et d’exploitation sexuelle.
L’empreinte carbone de la Caisse de dépôt et placement s’aggrave
Depuis 2017, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est dotée d’une « Stratégie d’investissement face au défi climatique » qui vise à réduire l’empreinte carbone des placements financiers de la Caisse. Pour ce faire, CDPQ tient un compte annuel des tonnes de gaz à effet de serre (GES) découlant de ses différents placements. En 2021, l’institution a annoncé s’être fixé un objectif de réduction de 60% entre 2017 et 2030, visant ainsi à passer de 79 tonnes GES par millions de dollars investis en 2017 à 32 tonnes GES/M$ en 2030. Étant donné que le portefeuille de la Caisse croît à raison d’environ 9% par année, cet horizon de réduction des GES par dollar investi peut-il suffire à abaisser la totalité des émissions associées au portefeuille de la Caisse?
Le Hummer électrique ne sauvera pas la planète
Le gouvernement du Québec mise énormément sur l’électrification des transports afin d’atteindre ses engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, non seulement cette approche est-elle insuffisante pour lutter efficacement contre la crise climatique, mais elle permet surtout à des entreprises de profiter de cette situation pour empocher des ressources et maximiser leurs profits.
Rapport du GIEC: les solutions – comme les obstacles – sont politiques
Le groupe III du GIEC, qui se spécialise dans l’analyse des solutions permettant de contrer les changements climatiques, a publié son rapport hier. La conclusion est non équivoque : les solutions pour limiter le réchauffement planétaire existent (sortir des combustibles fossiles; adopter de nouveaux modes de transport; d’alimentation et d’habitation durables; diminuer le niveau de consommation des pays développés; etc.), mais leur diffusion est freinée. Comment expliquer cette inertie climatique alarmante?
Pourquoi Hydro-Québec compense-t-elle Énergir et combien ça va coûter ?
Une entente survenue entre Énergir et Hydro-Québec a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines, et avec raison, car on estime qu’entre 2022 et 2030, celle-ci coûtera à Hydro-Québec plus de 400 millions de dollars. Si l’entente reste la même, ce montant pourrait même atteindre près de 1,2 milliard de dollars en 2036 et 2,4 milliards de dollars d’ici à la fin 2050. Voyons pourquoi.
La COP26 ou comment inculquer le statu quo néolibéral
Blogue de l’IRIS – Voilà quelques semaines déjà que la COP26 est terminée. Cette conférence des parties, dont l’existence même démontre qu’il y a bel et bien une crise climatique, permet de sensibiliser l’opinion publique et de trouver des solutions à l’échelle internationale en vue de remédier à ce problème planétaire. Or, son bilan représente à bien des égards un échec.
Croissance et environnement peuvent-ils faire bon ménage?
Aux États-Unis, le contexte pandémique et la crise climatique ont fait croître l’intérêt pour un « Green New Deal » (GND), une série de mesures de relance économique qui comprendraient entre autres des investissements substantiels dans les technologies vertes. Les appels à une « relance verte » sont aussi nombreux au Canada et au Québec.