L’autre personnalité de l’année 2023: le génocide à Gaza

Photo: Palestinian News & Information Agency/APAimages.

Chaque année, l’IRIS prend le contrepied de l’actualité pour mettre en lumière une personnalité, une institution, une chose ou un sujet qui, malgré son importance dans nos sociétés, est resté dans l’ombre de l’univers médiatique dominant.

L’immigration au Québec : une question d’intégration ou d’accueil?

Source: Harry Spink (Unsplash)

L’immigration fait partie des thèmes à aborder en campagne électorale. Accueillons-nous suffisamment de personnes immigrantes au Québec ? Est-ce que le Québec leur offre les outils nécessaires afin de faciliter leur intégration ? Ces questions méritent d’être débattues.

Omicron et troisième dose – Symbole d’une stratégie à courte vue

Convaincus que la vaccination est la clé de voûte qui permettra d’échapper au SARS-CoV-2, les pays à revenus élevés se dirigent vers l’administration d’une troisième dose à leur population. Certains vont plus vite et ratissent plus large que d’autres, mais partout le ton est le même : le variant Omicron est arrivé, il faut vacciner tout le monde, une fois de plus. Tout le monde… ?

La fin des paradis fiscaux ?

Photo: OCDE

La semaine dernière, 150 pays ont signé une entente visant – officiellement – à restreindre le recours à l’évitement fiscal et à l’évasion fiscale. Conclue sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l’entente établit un seuil minimum d’imposition de 15% sur les bénéfices des entreprises. Certains se réjouissent du fait que les États semblent enfin agir pour colmater les immenses brèches fiscales qui plombent leurs finances publiques. Est-ce que cette initiative multilatérale, portée notamment par le président des États-Unis Joe Biden, fera réellement disparaître les paradis fiscaux ? La réponse courte : non. Au contraire, l’entente multilatérale pourrait légitimer des pratiques hautement régressives et absolument condamnables.

Les belles histoires du pays d’en haut

Photo: Shealah Craighead (The White House)

L’entrée en vigueur, le 1er juillet, de l’Accord Canada – États-Unis – Mexique (ACÉUM) suscite relativement peu de réactions dans les médias, la plupart positives, presque avec des lunettes roses. Un bel exemple en est la lettre ouverte des professeurs Jean-Frédéric Morin et Richard Ouellet, publiée le 2 juillet dans Le Devoir. Les deux auteurs s’évertuent à donner le beau rôle au gouvernement canadien, comme si ce dernier avait réussi à tromper l’administration Trump avec un traité bien plus favorable au Canada qu’il n’y paraît. Ce point de vue, aussi défendable qu’il soit, ne repose que sur une perspective partielle, celle de la concurrence entre les pays.

La forêt qui cache la planète

Photo: Amazônia Real (Wikipédia)

La forêt amazonienne brûle. Les images sont bouleversantes et frappent l’imaginaire. Les mots-clics se multiplient pour attirer l’attention sur le drame environnemental, l’indignation atteint les vedettes internationales et les politiciens du G7 promettent de contribuer pour aider à éteindre le brasier en envoyant des avions-citernes.

L’environnement n’a pas besoin de plus d’échanges commerciaux

Dans la dernière année, les discussions de libre-échange ont été dominées par ce qui se passe aux États-Unis. Que ce soit la renégociation de l’ALÉNA, les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium ou les guerres commerciales qui semblent prendre forme entre notre voisin du sud et la Chine, parler de libre-échange semble à tout coup vouloir dire parler de Donald Trump. Ce serait néanmoins réducteur de s’arrêter là. Prenons par exemple l’Accord économique et commercial global (AECG, mieux connu sous son acronyme anglais CETA) que le Canada cherche à signer avec les pays de l’Europe. Les débats semblent terminés et la question réglée alors que tous les signataires n’ont toujours pas ratifié l’entente. Et en fin de compte, que connaissons-nous de cette entente ?

De nos cotes de crédit au crédit social chinois

Depuis environ une dizaine d’années, le gouvernement chinois travaille à la réalisation d’un système de « crédit social » dont la pleine opérationnalisation est prévue pour 2021. Ce crédit social est le résultat d’un vaste système de collecte de données de toutes sortes sur la population : historiques de paiement, dossiers criminels, habitudes de consommation, banales incivilités, types d’endroits et d’individus fréquentés, etc. Ces informations sont collectées par les autorités de Pékin qui attribuent un score à chaque individu dans le but officiel d’augmenter la « confiance » générale au sein de la population, afin de faciliter le développement économique du pays. 

Gilets jaunes contre la fiscalité ou contre l’injustice fiscale

Photo: Thomas Bresson

Bien que la surtaxe sur les carburants ait été l’élément déclencheur de la crise, beaucoup d’autres symboles forts ont alimenté la colère française. « Il y a une limite à ce qu’on peut demander aux contribuables. Il y a toujours un risque qu’on dépasse cette limite et qu’il y ait une révolte. » C’est en ces mots que le premier ministre François Legault a commenté hier de Paris la révolte des gilets jaunes en France.