Trois ans plus tard, l’économie grecque en un graphique

Zoe Konstantopoulou, l’ancienne présidente du parlement grec et ancienne élue du parti politique Syriza souhaite aujourd’hui débarrasser la Grèce de son ancien chef et de son ancien parti. Elle déplore que le premier ministre actuel, Alexis Tsipras, ait littéralement trahi la population grecque qui lui demandait – par référendum – de s’opposer aux politiques d’austérité. À toutes fins pratiques, il a mis le pays en vente et le Parlement sous tutelle. Est-ce qu’au moins cette reddition totale aura valu le coup d’un point de vue de relance économique?

Accord de libre-échange nord-américain pour un débat constructif

En réponse au texte d’Alain Dubuc, « Les amis québécois de Donald ». Alain Dubuc commentait dans un texte d’opinion paru samedi dernier une étude sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) que nous avons fait paraître la semaine dernière. Avec cette étude, nous souhaitions profiter de la renégociation en cours de l’accord pour discuter de ses avantages et inconvénients, afin d’élaborer les meilleures politiques internationales possible. Il est ainsi navrant de constater que l’essentiel de la critique de M. Dubuc se résume à nous accabler de divers quolibets et de nous condamner par association. Tentons tout de même de voir si le contenu de son texte offre des arguments convaincants en faveur de l’ALENA

Coupe du monde : business as usual

La Coupe du monde de soccer masculin s’ouvre aujourd’hui en Russie. L’événement, qui offre pendant un mois des joutes sportives de haut niveau, est attendu religieusement par les amateurs des quatre coins de la planète. En 2014, c’est pas moins d’un milliard de personnes qui ont regardé la finale Argentine-Allemagne. La beauté de cette compétition, qui explique l’engouement des supporters, ne diminue en rien son caractère souvent déraisonnable, tant sur les plans économique que politique.

Libre-échange et progressisme sont-ils compatibles ?

Le Canada, le Mexique et les États-Unis entameront, dans les prochaines semaines, une huitième ronde de négociations en vue de concevoir une nouvelle mouture de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). La tenue prochaine d’élections en Ontario (juin), au Mexique (juillet), au Québec (octobre) et aux États-Unis (novembre) met de la pression sur les négociateurs, qui ne sont toujours pas parvenus à trouver un compromis satisfaisant pour toutes les parties.

Houston, on va avoir un problème au Québec

Alors qu’une nouvelle tempête s’approche tranquillement des Caraïbes, l’eau se retire de Houston, laissant derrière elle des terrains contaminés et inondés, des rues détruites, des maisons à reconstruire, des infrastructures à repenser et des milliers de personnes dans des situations précaires. Au-delà des histoires d’horreur et des exemples de solidarité, la question des choix urbanistiques commence à faire surface. S’il est vrai que la quantité phénoménale d’eau ayant tombé dans la région aurait été dévastatrice quoi qu’il en soit, certaines décisions faites par l’administration municipale sont loin de protéger la ville en cas de pluie abondante.

 

Il faut parler de l’ALENA

L’été est peut-être une période tranquille du point de vue de l’actualité, le sensationnalisme ne prend malheureusement jamais de vacances. L’épisode des demandeurs d’asile haïtiens nous l’a rappelé avec force. Ce flux de migrants est rapidement apparu à plusieurs comme une entrée illégale d’envahisseurs venus assimiler en masse les Québécois et les Québécoises.

Aînés vs réfugiés: faux dilemme

Il fallait s’y attendre, l’arrivée de quelques centaines de réfugié·e·s d’origine haïtienne ces derniers jours soulève les passions. Notre frontière serait un panier percé, les réfugié·e·s, des tricheurs qui passent devant tout le monde, et les Québécois·es, de sympathiques paillassons incapables d’imposer leurs limites. Bref, on s’en fait beaucoup pour bien peu.

 

Trump, l’idiot utile qui trolle la planète

Ça y est : Trump a décidé que les États-Unis allaient se retirer de l’accord de Paris. Le contraire aurait été étonnant après qu’il ait nommé un climato-sceptique à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement. Pour justifier cette décision, le président américain prétend que l’accord est un mauvais « deal ». Selon lui, l’accord défavorise les industries du pétrole, du gaz et du charbon aux États-Unis. Ainsi, ce retrait permettrait aux Américains de reprendre en main leur destinée énergétique qui aurait souffert d’une trop grande réglementation.

Les eaux usées des PPP

 

Un autre projet réalisé en partenariat public-privé (PPP) connaît des ennuis majeurs en Angleterre. Il s’agit cette fois du contrat en assainissement des eaux de Manchester. Au cœur des critiques qui ont mené à la résiliation des contrats, on trouve la piètre qualité des installations, les réparations déficientes et un volume d’eau traité insuffisant. La question maintenant est : combien de dizaines d’échecs de PPP devront nous parvenir de l’étranger avant que les autorités ici réagissent?

Macron, en attendant que ça craque

La France a un nouveau président. Il s’agit d’Emmanuel Macron. Durant les deux semaines de l’entre-deux-tours des élections présidentielles françaises, il a surtout été question de la possibilité de voir le Front national (FN) de Marine Le Pen, un parti d’extrême droite, accéder à la tête de l’un des pays du G7. Maintenant que l’électorat a largement voté pour bloquer l’héritière de la tradition fasciste, il faut étudier de plus près les propositions économiques de l’ancien banquier des Rothschild, le nouveau président Macron.

Libre-échange : ni pour, ni contre, bien au contraire

 

Après avoir quelque peu déserté les manchettes au cours des dernières années, l’enjeu du libre-échange a repris le devant de la scène depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. La victoire du camp du Brexit au référendum de juin 2016 en Angleterre et, plus récemment, l’éventualité d’une victoire du Front national à l’élection présidentielle française ont également contribué à ramener ce débat au premier plan.

Le dogme du libre-échange

Le commerce international : un sujet plutôt complexe, ou du moins d’apparence assez inaccessible. Même après l’obtention d’une maîtrise en économie et une expérience en tant qu’auxiliaire d’enseignement pour un cours traitant de ce sujet, je n’ai pas l’impression d’avoir reçu un enseignement assez nuancé pour pouvoir remettre en question les bienfaits « assurés » du libre-échange.