État des droits de scolarité dix ans après le « printemps érable »

Photo: André Querry

La semaine dernière marquait le 10e anniversaire de la première manifestation contre la hausse des droits de scolarité décrétée par le gouvernement libéral de l’époque. On connaît la suite : un mouvement de grève sans précédent était déclenché à l’hiver qui, l’automne suivant, a mené à des élections et au remplacement de ce projet par une politique d’indexation. 

Libre-échange et progressisme sont-ils compatibles ?

Le Canada, le Mexique et les États-Unis entameront, dans les prochaines semaines, une huitième ronde de négociations en vue de concevoir une nouvelle mouture de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). La tenue prochaine d’élections en Ontario (juin), au Mexique (juillet), au Québec (octobre) et aux États-Unis (novembre) met de la pression sur les négociateurs, qui ne sont toujours pas parvenus à trouver un compromis satisfaisant pour toutes les parties.

Les négos du secteur public en 4 arguments faciles

Depuis le début des négociations du secteur public, et spécialement lors des grèves tournantes, on entend toutes sortes de choses sur les conditions de travail des travailleuses et les travailleurs du secteur public. Voici un court texte paru dans Fractures, le bulletin des membres de l'IRIS, qui vient répondre aux arguments du gouvernement, de certains médias et de chercheurs. 

Si vous êtes intéressé·e·s à devenir membre de l'IRIS et à recevoir Fractures cinq fois par année, cliquez ici. Vous y trouverez des sommaires de nos études avec leurs points saillants, des arguments pour répondre à nos adversaires économiques et des textes de réflexion exclusifs. 

Le communautaire en grève

Disons qu’il ne manque pas d’action sur la scène des luttes sociales québécoises par les temps qui courent : lutte contre l’austérité, grèves dans le secteur public, chaînes de parents qui se portent à la défense de l’école publique, opposition au projet Énergie Est, etc. À cela s’ajoute depuis hier un mouvement de grève regroupant 1300 des 4000 organismes communautaires du Québec.

La CREPUQ est morte : vive la concurrence

crepuq_w2_0Depuis plusieurs années, et durant le conflit étudiant, la Conférence des recteurs et principaux du Québec (CREPUQ), instance de représentation des recteurs.trices d’université, exerçait des pressions fortes en faveur de la hausse des frais de scolarité et de « l’internationalisation » universitaire, c’est-à-dire de l’adaptation de nos universités à l’économie globalisée. Avril 2013, coup de théâtre : les recteurs Denis Brière (ULaval) et Guy Breton (UdM) parlent de quitter le navire, rapidement suivis par 12 de leurs 18 collègues recteurs. Rien ne va plus au royaume des recteurs…pourquoi?