Économie 101: qu’est-ce que la productivité?

Photo: KUKA Roboter GmbH, Bachmann (Wikipédia)

PIB, externalités, inflation… Le discours économique est rempli de termes qui sont rarement définis. Leur utilisation répétée ne veut pas dire qu’ils sont maîtrisés pour autant. Au contraire, on a parfois l’impression qu’ils sont employés afin d’exclure les non-initiés de débats de société importants. Afin de mieux s’outiller dans de telles situations, l’IRIS propose de définir au fil des semaines quelques notions de base en économie. Aujourd’hui, parlons productivité

Le billet vert: les riches contre la planète

Photo: Paul Sableman (Flickr)

Dans un précédent billet, je soulignais que la lutte aux changements climatiques n’est pas une préoccupation uniformément répartie au sein de la société. Je m’étais concentré sur les écarts entre les hommes et les femmes, ceux-ci étant en moyenne plus réfractaires à l’écologisme que celles-là. J’ai également mentionné au passage d’autres facteurs qui font en sorte que les changements climatiques sont perçus différemment d’un individu à l’autre, notamment leur niveau de revenus. J’aimerais aujourd’hui insister sur ce point.

Le graphique du mois : une automobile par conducteur en 2020?

Photo: Caribb (Flickr)

Chaque année, je me surprends de certaines statistiques qui sont partagées à propos de l’utilisation des véhicules motorisés. Ainsi, on apprenait en 2019 que « [c]haque Québécois en âge de conduire possède en moyenne 1,06 véhicule ». Évidemment, cette donnée est intéressante et troublante, mais elle inclut des véhicules dont l’utilisation, bien que polluante, n’est pas la principale responsable des émissions de GES du Québec.

L’autre personnalité de la décennie : les expert·e·s

Photo: Ecole polytechnique (Flickr)

« La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. »

Les suggestions de cadeaux de Noël de l’IRIS

Noël arrive à grands pas et vous vous demandez encore quoi mettre sous le sapin? Vous avez un long voyage à faire pour aller visiter famille et amis et ne savez pas quels podcasts écouter sur la route? Vous partez au chalet et vous cherchez quel livre apporter pour lire au coin du feu? L’IRIS est là pour vous! Voici quelques suggestions de vos chercheuses et chercheurs préférés, glanées au fil de l’année. 

Les arracheurs de dents

Dans son discours du trône de la semaine dernière, Justin Trudeau a ouvert la porte à l’instauration d’une assurance dentaire universelle, qualifiant cette mesure promue par le Nouveau parti démocratique de « bonne idée ». Sur la scène provinciale, l’élargissement de la couverture publique des soins dentaires a aussi fait l’objet de promesses lors des dernières élections. Une assurance dentaire universelle serait une avancée majeure et essentielle pour l’accès aux soins buccodentaires au Québec, où le pourcentage d’adultes de plus de 45 ans qui sont complètement édentés est deux fois plus élevé que dans le reste du Canada. Cependant, si les dentistes sont rémunérés à l’acte comme les médecins dans un éventuel régime public d’assurance dentaire, ils pourraient bien être tentés de continuer à jouer aux arracheurs de dents.

Nos tarifs d’électricité vont-ils financer GNL Québec?

Photo: Pierre André (Wikipédia)

Bien que GNL Québec ait embauché plusieurs lobbyistes pour faire valoir son projet auprès du gouvernement, celui-ci n’a pour le moment annoncé aucune subvention. Cependant, GNL Québec pourra recevoir une réduction de ses coûts d’électricité en vertu de programmes actuellement en vigueur.

Employés pauvres, pdg millionnaires

Photo: US Navy

À Montréal, un supermarché a ouvert ses portes à quelques semaines de Noël. Aussitôt le magasin inauguré, on a vu affluer à la soupe populaire du coin des employés du nouveau commerce venus profiter des repas à prix modiques qu’on y sert chaque jour. Cette anecdote, loin d’être anodine, illustre avec force la situation de milliers de travailleurs et de travailleuses qui vivent dans la pauvreté malgré le fait qu’ils occupent un emploi.

La masculinité toxique contre la planète

Le 5 novembre dernier paraissait dans la revue scientifique Bioscience une lettre signée par plus de 11 000 scientifiques de 153 pays à travers le monde appelant à agir immédiatement contre les changements climatiques. En guise de réponse, 500 « scientifiques et professionnels du climat et de domaines connexes » de 24 différents pays ont également signé une lettre appelant le secrétaire général de l’ONU à ne pas céder au discours alarmiste des écologistes concernant les changements climatiques puisque, selon ces « experts », il n’y a pas d’urgence climatique. Ils donnent ainsi des munitions à ceux et celles qui prétendent qu’au fond, tout va bien, si ce n’est que des « melons d’eau » (des communistes déguisés en écologistes) tentent de nous faire avaler leur vieil agenda anticapitaliste dans un nouvel emballage.

Entente sur la rémunération : les médecins québécois gagneront-ils vraiment 9% de moins que leurs collègues canadiens ?

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les données sur la rémunération des médecins au Québec sont opaques. Il est ardu de prendre la mesure réelle de qui reçoit combien et pourquoi il le reçoit des huit milliards de dollars que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) verse aux médecins. Après les autres dépenses en santé et celles en éducation, cette somme représente de facto le troisième poste budgétaire en importance au Québec.

Terminator et les changements climatiques

Alors que la dernière mouture de Terminator est présentée dans les salles de cinéma, je vous propose une réflexion concernant les risques existentiels posés par les progrès technologiques. Les risques existentiels réfèrent aux risques de voir l’humanité disparaître. Ce genre de risques fait partie de notre réalité depuis peu : on peut fixer à 1945, avec l’explosion de la première bombe atomique, le début de cette nouvelle ère. Depuis, plusieurs technologies sont apparues qui laissent entrevoir la possibilité de nouveaux risques existentiels avec lesquels l’humanité doit apprendre à composer au plus vite : on peut penser à des armes bactériologiques génétiquement modifiées, des armées de nanorobots ou une super intelligence artificielle qui se retournerait contre l’humanité. Depuis la première version de Frankenstein parue en 1818, la science-fiction est remplie de ces scénarios catastrophes où la créature se retourne contre son créateur.