Dans mon dernier billet, je comparais la réponse rapide et vigoureuse des autorités sanitaires et gouvernementales mondiales face au nouveau coronavirus et leur réaction anémique et peu empressée face à la crise climatique, qui représente pourtant selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) « la plus grande menace pour la santé dans le monde au XXIe siècle ». Mais qu’en est-il du gouvernement et du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) québécois? Sont-ils prêts à faire face à cette urgence de santé publique qu’est la crise climatique ?
Catégorie : Environnement, ressources et énergie
Retour d’évènement : Colloque « Comment être maître chez nous au 21e siècle? »
Le 13 février 2020 avait lieu à Montréal le colloque intitulé « Comment devenir maîtres chez nous au 21e siècle? ». L’objectif de l’événement était d’abord de discuter du deuxième tome de l’ouvrage Dépossession. Une histoire économique du Québec contemporain, et d’amorcer ensuite une réflexion sur l’opportunité de transformer nos institutions publiques et d’en créer de nouvelles pour mieux servir l’intérêt collectif. La présentation de l’ouvrage faite en ouverture du colloque, que nous retranscrivons ici, était assurée par Simon Tremblay-Pepin.
*Les fichiers audios des différentes interventions sont aussi disponibles ici.
Coronavirus : et si la crise climatique était aussi considérée comme une urgence mondiale de santé publique?
Par un effet de contraste saisissant, la réaction pour le moins vigoureuse des autorités gouvernementales et de santé publique mondiales à la menace que représente le nouveau coronavirus 2019-nCoV met en lumière la mollesse et l’irrésolution de ces mêmes autorités face à ce qui est pourtant la plus grande urgence sanitaire à laquelle est présentement confrontée l’humanité : la crise climatique. Comment comprendre ce double standard?
Gazoduq-GNL Québec et fonds publics : un mariage incontournable
Dans le dossier du projet Gazoduq-GNL Québec, aussi connu sous le nom d’Énergie Saguenay, le gouvernement n’a pas encore annoncé d’injection directe de fonds publics. Or, advenant que le projet aille de l’avant, il est à prévoir qu’un tel scénario se réalise. Une façon de le vérifier est de regarder le montage financier de projets d’exportation similaires qui seraient en compétition avec Énergie Saguenay.
Le billet vert: les riches contre la planète
Dans un précédent billet, je soulignais que la lutte aux changements climatiques n’est pas une préoccupation uniformément répartie au sein de la société. Je m’étais concentré sur les écarts entre les hommes et les femmes, ceux-ci étant en moyenne plus réfractaires à l’écologisme que celles-là. J’ai également mentionné au passage d’autres facteurs qui font en sorte que les changements climatiques sont perçus différemment d’un individu à l’autre, notamment leur niveau de revenus. J’aimerais aujourd’hui insister sur ce point.
Le graphique du mois : une automobile par conducteur en 2020?
Chaque année, je me surprends de certaines statistiques qui sont partagées à propos de l’utilisation des véhicules motorisés. Ainsi, on apprenait en 2019 que « [c]haque Québécois en âge de conduire possède en moyenne 1,06 véhicule ». Évidemment, cette donnée est intéressante et troublante, mais elle inclut des véhicules dont l’utilisation, bien que polluante, n’est pas la principale responsable des émissions de GES du Québec.
Nos tarifs d’électricité vont-ils financer GNL Québec?
Bien que GNL Québec ait embauché plusieurs lobbyistes pour faire valoir son projet auprès du gouvernement, celui-ci n’a pour le moment annoncé aucune subvention. Cependant, GNL Québec pourra recevoir une réduction de ses coûts d’électricité en vertu de programmes actuellement en vigueur.
La masculinité toxique contre la planète
Le 5 novembre dernier paraissait dans la revue scientifique Bioscience une lettre signée par plus de 11 000 scientifiques de 153 pays à travers le monde appelant à agir immédiatement contre les changements climatiques. En guise de réponse, 500 « scientifiques et professionnels du climat et de domaines connexes » de 24 différents pays ont également signé une lettre appelant le secrétaire général de l’ONU à ne pas céder au discours alarmiste des écologistes concernant les changements climatiques puisque, selon ces « experts », il n’y a pas d’urgence climatique. Ils donnent ainsi des munitions à ceux et celles qui prétendent qu’au fond, tout va bien, si ce n’est que des « melons d’eau » (des communistes déguisés en écologistes) tentent de nous faire avaler leur vieil agenda anticapitaliste dans un nouvel emballage.
Terminator et les changements climatiques
Alors que la dernière mouture de Terminator est présentée dans les salles de cinéma, je vous propose une réflexion concernant les risques existentiels posés par les progrès technologiques. Les risques existentiels réfèrent aux risques de voir l’humanité disparaître. Ce genre de risques fait partie de notre réalité depuis peu : on peut fixer à 1945, avec l’explosion de la première bombe atomique, le début de cette nouvelle ère. Depuis, plusieurs technologies sont apparues qui laissent entrevoir la possibilité de nouveaux risques existentiels avec lesquels l’humanité doit apprendre à composer au plus vite : on peut penser à des armes bactériologiques génétiquement modifiées, des armées de nanorobots ou une super intelligence artificielle qui se retournerait contre l’humanité. Depuis la première version de Frankenstein parue en 1818, la science-fiction est remplie de ces scénarios catastrophes où la créature se retourne contre son créateur.
La filière des hydrocarbures au Québec : qui est Ressources Utica?
Récemment, la filière des hydrocarbures au Québec a vécu d’importants changements sur le plan de ses principaux acteurs, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : est-ce que la multinationale Total est l’une des actionnaires de Ressources Utica, la nouvelle détentrice des puits gaspésiens de pétrole Galt?
6 autres raisons de se méfier de la réforme des tarifs d’Hydro-Québec proposée par la CAQ
Plus d’argent dans nos poches ! C’est ce que promet le gouvernement de François Legault avec son projet de loi 34 qui prétend remettre 1,5 G$ aux client·e·s d’Hydro-Québec. Mais, comme nous l’avons démontré dans notre fiche publiée en août dernier, cette promesse risque de coûter cher aux Québécois·es tout en réduisant les pouvoirs de la Régie de l’énergie, qui agit comme chien de garde dans le processus de fixation des tarifs d’électricité.
Alors que s’amorce la commission parlementaire sur le projet de loi, nous souhaitons ajouter quelques arguments afin d’expliquer en quoi cette loi n’est pas souhaitable.
Au moins, déboiser l’Amazonie fait rouler l’économie
La semaine dernière, j’ai écrit un billet sur les feux en Amazonie. Je récidive encore, cette fois pour essayer de voir ce qu’il en est des solutions, ce qui est proposé et ce qui devrait être fait. En effet, il ne suffit pas de s’indigner et les mots-clics ont leur limite.