Présentation de l’analyse de cycle de vie à travers l’exemple de la voiture électrique

L’analyse de cycle de vie (ACV), aussi appelé l’écobilan, est un outil permettant d’évaluer l’ensemble de l’impact environnemental d’un produit ou d’un service. Pour ce faire, on mesure les différentes étapes de la vie d’un produit de sa conception à sa fin de vie utile afin de vérifier ses effets sur certains indicateurs (principalement les émissions de GES) dans le but d’avoir un portrait clair de son effet sur l’environnement.

Agir tôt, mais bien! Trois idées pour (mieux) dépenser 700 millions de dollars

Une des priorités affichées du gouvernement caquiste est de favoriser la réussite scolaire en intervenant dès la petite enfance (0-5 ans). C’est dans ce contexte que s’inscrivent l’initiative gouvernementale « Agir tôt », pour laquelle plusieurs mesures ont déjà été annoncées, ainsi que le projet d’universaliser l’accès aux maternelles 4 ans. Si on ne peut que se réjouir de voir un gouvernement enfin résolu à investir des ressources substantielles pour le bien-être des tout-petits, force est de constater qu’en ce qui concerne les maternelles 4 ans, le moyen choisi fait l’unanimité contre lui, y compris dans le réseau scolaire lui-même. Heureusement, nous avons des idées pour mieux dépenser les 700 millions de dollars que le gouvernement est prêt à investir en petite enfance.

Cette fois-ci, c’est peut-être la bonne.

Après des années de largesses à l’endroit des assureurs privés, des pharmaciens et surtout des entreprises pharmaceutiques, il semble que le gouvernement québécois n’aura plus le choix de se positionner clairement sur tout l’appareillage institutionnel de l’achat de médicaments.

Le Québec est-il en retard au niveau de la diplomation postsecondaire?

Les bas droits de scolarités québécois encouragent-ils la fréquentation scolaire et la diplomation? Sur le premier point, il n’y a pas vraiment de débat : la majorité des intervenants s’entendent pour reconnaître que le cumul entre la quasi-gratuité scolaire au collégial et les bas droits de scolarité à l’université représente un puissant stimulant pour encourager la fréquentation. Cependant, d’après certains, le Québec serait systématiquement en retard au niveau de diplomation, ce qui fait dire aux détracteurs de la situation québécoise que celle-ci ne parvient pas à inciter suffisamment d’étudiant.e.s à non seulement s’inscrire dans un établissement d’enseignement postsecondaire, mais à effectivement terminer leur parcours avec un diplôme.

J’ai voulu vérifier si tel était bien le cas : souffrons-nous, au Québec, d’un retard de diplomation postsecondaire par rapport au reste du Canada? Pour répondre à cette question, j’ai utilisé les données fournies au tableau 14-10-0019-01 de Statistique Canada. Voyons cela de plus près.

Est-ce que Airbnb influence l’économie québécoise ?

Alors que la plupart des métropoles du monde ont maille à partir avec Airbnb, la ville de Paris a décidé de réclamer près de 19 M$ à la plateforme américaine de location d’appartements.  Selon l’administration parisienne, l’application Airbnb pourrait recevoir d’importantes pénalités supplémentaires. Il faut comprendre qu’à Paris, plusieurs « hôtes » d’Airbnb louent leur appartement plus de 120 nuitées annuellement, ce qui prive les citoyens d’habitations et fait grimper les prix de l’immobilier. Devant ces accusations, la compagnie américaine rétorque, comme elle le fait souvent, que ses activités génèrent des retombées économiques appréciables.

Les milliards dans l’angle mort de la Loi sur l’équité salariale

Depuis l’adoption d’une loi visant sa pleine réalisation en 1996, on aurait pu penser que l’équité salariale était un dossier réglé. Si cette loi a bel et bien favorisé l’atteinte d’une plus grande équité salariale en emploi, elle a toutefois gardé tout un pan du problème dans son angle mort, soit la création d’écarts de rémunération gigantesques au sein même du secteur public. Ce problème est l’objet d’une étude que j’ai réalisée en collaboration avec Eve-Lyne Couturier et qui est publiée cette semaine par l’IRIS.

Services informatiques : le gouvernement fait fausse route

On a beaucoup parlé dans les dernières années des déboires du gouvernement québécois avec plusieurs firmes informatiques. Tant de contrats octroyés à des entreprises privées dans le domaine de l’informatique et des technologies de l’information (TI) ont été problématiques qu’un terme s’est depuis imposé pour qualifier cette saga : le « bordel informatique ». On pense par exemple au cas de l'informatisation des dossiers médicaux, qui s'implante péniblement et au double du prix (pour l'instant) initialement prévu. Les dépassements de coûts et le manque de transparence dans la gestion des dépenses informatiques témoignent en fait depuis quelques années des ratés de la sous-traitance et des dérives causées par la perte d’expertise qui en découle, une question sur laquelle s’est d’ailleurs penché l’IRIS en 2013. Les sommes dépensées pour des systèmes partiellement fonctionnels dépassent le milliard de dollars – un problème que le Québec n’est pas le seul à vivre, puisque Ottawa est aux prises avec le même type de fiasco. Pensons au système de paie Phénix, qui cause encore des maux de tête à bien des fonctionnaires fédéraux.

Salaire minimum: rien n’empêche une hausse

Photo: Indrid Cold

Le gouvernement du Québec annoncera sous peu la prochaine hausse du salaire minimum. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité, Jean Boulet, a déjà indiqué qu’il ne jugeait pas opportun d’aller de l’avant avec une augmentation substantielle. Principalement, le ministre évoque l’expérience ontarienne pour justifier sa position : la hausse à 14 $ de l’heure l’an dernier aurait été si néfaste pour l’économie de nos voisins qu’il serait plus que téméraire d’aller dans la même direction.

Pourtant, comme l’indique la dernière étude de l’IRIS sur ce sujet, l’analyse des dynamiques du marché du travail ontarien ne laisse pas entrevoir une telle catastrophe. Voyons ce qu’il en est.

La Consultation sur les frais scolaires : premier pas vers la légalisation des frais illégaux?

Depuis le 7 janvier dernier, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur tient en ligne une Consultation sur les frais scolaires qui se terminera cette semaine. Visant à « dégager un consensus social » et à établir des « balises claires concernant les frais assumés par les parents d’élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire », cette consultation interroge le public sur les principes devant guider l’encadrement des frais scolaires. Force est de constater qu’un principe important a toutefois été « oublié » par le nouveau ministre Jean-François Roberge : celui de la gratuité, pourtant au fondement de la Loi sur l’instruction publique.

Trois stratégies anti-gentrification

Photo: Caribb

La frénésie immobilière qui a gagné plusieurs villes canadiennes au cours des dernières décennies et qui n’a pas épargné Montréal est devenue l’objet de préoccupations, voire d’affrontements, lorsqu’il est question d’enjeux tels que la gentrification des quartiers centraux. Depuis les années 2000, l’évolution du marché de l’immobilier a entraîné une hausse des constructions de condominiums et de logements de luxe, tout en favorisant diverses stratégies de reprise de logement par les propriétaires. Il en résulte une baisse du logement locatif à prix raisonnable à Montréal.

Le PIB est-il encore le meilleur indicateur pour mesurer le bien-être économique ?

Photo: Pina Messina

Généralement, lorsqu’on tente de déterminer si l’économie va bien, on se fie à l’observation du produit intérieur brut (PIB). Cet indicateur provient de l’estimation de l’ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l’économie est réputée comme en bonne situation; à l’inverse lorsque celui-ci régresse, alors l’économie est considérée comme en mauvaise posture.  Ainsi, aux yeux de certains, qui associe croissance économique et qualité de vie, l’étude du PIB permet d’évaluer le bien-être et la prospérité.