À la suite du dépôt du plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la décarbonisation des investissements financiers sera probablement remise à l’ordre du jour par bien des investisseurs institutionnels soucieux de respecter l’éthique de leur clientèle et de leurs membres. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) poursuivra peut-être sa lancée en réduisant ses investissements dans le gaz et les pipelines. Cet exercice ne devrait cependant pas se restreindre à la dimension environnementale et aurait intérêt, pour garantir le caractère éthique des décisions financières prises par cette société publique qui gère l’épargne-retraite du quart des Québécois·es, inclure des critères sociaux.
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Le billet vert: l’art du possible
Un adage conservateur veut que la politique ne soit rien de plus que « l’art du possible ». Force est de constater qu’il s’agit d’un point de vue partagé par M. Steven Guilbeault, un ancien militant écologiste qui, en 2001, pratiquait la désobéissance civile et qui en 2022, à titre de ministre de l’Environnement, a approuvé un mégaprojet d’extraction d’hydrocarbures. Certains cautionnent cette trajectoire en le qualifiant de « pragmatique ». La méthode Guilbeault est-elle une approche avisée pour mener le Canada à l’indispensable transition écologique ?
Un budget fédéral qui alimente le cynisme
À la suite de son alliance avec le NPD, le gouvernement libéral avait les coudées franches pour faire de ce budget un outil de lutte contre la pauvreté et le réchauffement planétaire. La ministre des Finances Chrystia Freeland a toutefois accouché d’un plan budgétaire qui offre des demi-mesures et fait la part belle aux promoteurs et aux investisseurs privés.
Rapport du GIEC: les solutions – comme les obstacles – sont politiques
Le groupe III du GIEC, qui se spécialise dans l’analyse des solutions permettant de contrer les changements climatiques, a publié son rapport hier. La conclusion est non équivoque : les solutions pour limiter le réchauffement planétaire existent (sortir des combustibles fossiles; adopter de nouveaux modes de transport; d’alimentation et d’habitation durables; diminuer le niveau de consommation des pays développés; etc.), mais leur diffusion est freinée. Comment expliquer cette inertie climatique alarmante?
Rapports du GIEC : comment ça marche et que nous apprend celui de février 2022 ?
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait le 28 février dernier son plus récent rapport qui porte sur les stratégies d’adaptation aux changements climatiques. Rappelons que le GIEC est composé de scientifiques de partout à travers la planète et sa mission est d’évaluer les causes, les impacts et les solutions aux changements climatiques. Avant de parler du rapport, tentons de mieux comprendre ce qu’est le GIEC et comment il arrive à ses conclusions.
La COP26 ou comment inculquer le statu quo néolibéral
Blogue de l’IRIS – Voilà quelques semaines déjà que la COP26 est terminée. Cette conférence des parties, dont l’existence même démontre qu’il y a bel et bien une crise climatique, permet de sensibiliser l’opinion publique et de trouver des solutions à l’échelle internationale en vue de remédier à ce problème planétaire. Or, son bilan représente à bien des égards un échec.
Pourquoi divulguer à l’avance un rapport du GIEC aux médias ?
Au mois d’août dernier, nous apprenions que les médias CTXT et MR Online avaient obtenu les premières versions du résumé et du premier chapitre du prochain rapport du groupe III du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ces documents indiquent clairement que le modèle de croissance économique sur lequel repose l’économie capitaliste n’est pas viable pour la planète. Alors que la prochaine rencontre internationale sur le climat, la COP26, se tiendra en novembre prochain, on peut se questionner sur les raisons qui ont poussé les scientifiques du GIEC à dévoiler leurs conclusions aux médias.
Rapport du GIEC : l’être humain est responsable de la crise climatique, mais certains le sont plus que d’autres
Rapport du GIEC : comment expliquer l’inaction de nos dirigeant·e·s face à la crise climatique?
Le Nobel de l’argent
Alors que la conclusion du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) nous dit qu’il faut radicalement modifier nos comportements et demande une coopération de l’ensemble des acteurs de la société (États, ONG, entreprises, etc.), nous apprenons que le « prix Nobel de l’économie » est attribué à des économistes qui ne partagent pas ce sentiment d’urgence et prônent notamment la diminution des interventions de l’État et une plus grande place au marché pour diminuer l’utilisation des ressources. Que faut-il en penser ?
Le dogme climato-sceptique
Alors que les sondages démontrent que plus de 97 % des scientifiques qui travaillent sur le climat s’accordent pour dire que le réchauffement climatique est causé par l’activité humaine, il reste encore une frange de la population qui nie le fait qu’il y a un réchauffement climatique ou que celui-ci est causé par l’activité humaine.
Qui sont-ils?
Généralement nommés climato-sceptiques ou Climate change deniers, ils représentent autour de 10% des Québécois.e.s. Ils sont plus actifs dans les médias que leur réel poids démographique et semblent particulièrement apprécier s’épandre sur les commentaires de blogue.