Dans son discours suivant l’assermentation de son Conseil des ministres, le nouveau premier ministre François Legault a enjoint son cabinet à « se mettre au service de l’économie ». La centralité des questions économiques est indéniable pour l’ancien PDG d’Air Transat qui, dès son arrivée en politique avec le Parti québécois, avait comparé son travail de ministre à celui d’un chef d’entreprise. C’est donc sans surprise que 20 ans plus tard, plus de la moitié de son cabinet est composé d’hommes et de femmes d’affaires, d’entrepreneurs et de gestionnaires issus du secteur privé.
Catégorie : État, finances publiques et secteur public
Préparer intelligemment la prochaine crise
À l’approche de la prochaine crise économique mondiale, la priorité d’un nouveau gouvernement au Québec doit être d’élaborer une stratégie pour contrer l’inévitable enlisement dans la récession qui découlera d’un tel choc. Offrir des baisses d’impôt sous prétexte que le Québec nage dans les surplus budgétaires l’obligerait en fin de compte à sabrer les services à la population. Un gouvernement lucide doit plutôt se préparer à faire face à deux grands défis : la crise économique et la crise écologique.
L’ambition n’a pas la cote
Le cadre financier des partis politiques est un exercice approximatif ; il devrait néanmoins proposer, dans le Québec de 2018, un plan pour affronter la crise économique et le désastre écologique à venir. Or, force est de constater que, pour plusieurs, l’objectif de gagner les élections prime sur celui de s’attaquer aux chantiers prioritaires que sont les luttes contre la croissance des inégalités et les changements climatiques.
Un budget peut-il être apolitique?
Notre question : existe-t-il un déséquilibre entre les revenus réels de l’État et les promesses des partis politiques depuis le début de la campagne électorale ?
Pour une stratégie de réduction de la pauvreté
On s’attend à ce que Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, rende publique bientôt la première stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. La prochaine élection fédérale pointe à l’horizon. Le Canada se trouve à un point critique. Dans quelle mesure le gouvernement Trudeau souhaite-t-il véritablement un pays sans pauvreté ?
Budget Leitão : atteindre ses objectifs ou préparer les élections?
On l’a dit, on l’a répété et la boucle est bouclée. Après avoir coupé inutilement dans les services à la population, ce qui a détérioré leur accessibilité et leur qualité, puis offert des baisses d’impôts aux particuliers lors de sa mise à jour d’automne voilà que, à l’occasion du 5e budget Leitão, on annonce cette fois-ci des baisses d’impôts et aides fiscales considérables aux entreprises en plus d’une panoplie de mesures.
Budget Morneau : Une autre année sur le neutre
Dans son budget 2018-2019, le gouvernement Trudeau, une fois de plus, ne réponds pas aux attentes suscitées lors de son élection. En dépit de quelques mesures sociales bienvenues, le ministre Morneau poursuit sur la lancée de ses deux premiers budgets : il échoue à opérer une véritable reconfiguration des politiques économiques et budgétaires comme l’avait fait le gouvernement précédent qui n’avait pas hésité à utiliser sa majorité parlementaire pour imposer un programme politique férocement conservateur. Le troisième budget de l’ère Trudeau ne fait guère de vague, en attendant la prochaine année électorale, semble-t-il.
Budget fédéral : Pourquoi pas l’approche BC ?
Demain, le ministre des Finances du Canada Bill Morneau déposera son troisième budget.