5 raisons de se méfier du projet Royalmount

Photo: Axel Drainville

La commission sur le développement économique, urbain et de l’habitation se penche présentement sur les impacts du projet Royalmount. Bien que le projet ait été accepté par la ville de Mont-Royal, où se situerait le complexe, la commission doit évaluer si ce projet de centre commercial situé à l’angle des autoroutes 15 et 40 entraînera des retombées positives pour la grande région montréalaise. Si d’ores et déjà l’on peut supposer que certaines entreprises privées gagneront beaucoup d’argent dans ce projet d’une valeur de 1,7 G$, il n’est pas certain que les retombées seront si avantageuses pour de nombreux résidents et résidentes de la région.

L’autre personnalité de l’année 2018 selon l’IRIS

La légendaire personnalité de l’année du magazine Times a été décernée aux journalistes assassinés ou emprisonnés en faisant leur travail, tandis que le Financial Times considérait que l’homme le plus important de 2018 était le controversé milliardaire Georges Soros. Pour notre part, il nous semblait opportun de renouer avec une tradition de l’IRIS et de nommer une personnalité ou un groupe de personne qui ont eu un impact sur la société, mais dont certains préféreraient oublier l’apport. 

Cette année, cette distinction revient à Nicolas Hulot, ex-ministre français de la Transition écologique.

Environnement: la CAQ sera-t-elle à la hauteur?

Des milliers de personnes ont marché ce samedi au Québec pour rappeler l’urgence de lutter contre les changements climatiques. Ces manifestations survenaient quelques jours après le lancement du Pacte pour la transition, signé à ce jour par près de 180 000 personnes qui se sont engagées à changer leurs habitudes pour réduire leur empreinte écologique. Elles demandent du même souffle au gouvernement d’agir pour mettre le cap sur une économie faible en carbone.

Le Pacte pour la Transition et la crise de confiance

Hier, des centaines d’artistes et personnalités publiques se sont mobilisés pour présenter aux médias une nouvelle initiative citoyenne nommée le Pacte pour la transition (pour le signer) qui se veut une manière de passer de la parole aux actes en environnement. À l’heure où les changements climatiques occupent une part grandissante des inquiétudes sur l’avenir, ce groupe invite la population à s’engager à réduire leur empreinte écologique en contrepartie d’une assurance que le gouvernement fera tout en son pouvoir pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Bref, tous les éléments nécessaires sont présents pour faire faire une syncope à votre animateur de radio X moyen. Regardons ce qui en est de plus près.

Environnement : quand Trudeau contourne les questions

Lors de son passage à l’émission Tout Le Monde en Parle dimanche dernier, le premier ministre Justin Trudeau s’est érigé en défenseur de l’environnement lorsqu’il a expliqué que son gouvernement disposait d’un plan qui allait lui permettre d’atteindre les cibles de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES) pour 2030. À un an des élections fédérales, cette annonce a de quoi surprendre. Décortiquons cette déclaration.

Quel est le vôtre ? Quatre comportements face à la crise climatique

Malgré Donald Trump, malgré Doug Ford, l’inquiétude vis-à-vis des changements climatiques atteint une ampleur inédite. Les canicules à répétition semblent avoir rendu soudainement plus concret l’enjeu environnemental que des militant-e-s se tuent à faire prendre au sérieux depuis des dizaines d’années. Cet éveil force notamment des journalistes et des politiciens à prendre position et ils le font de quatre façons différentes.

Le Nobel de l’argent

Alors que la conclusion du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) nous dit qu’il faut radicalement modifier nos comportements et demande une coopération de l’ensemble des acteurs de la société (États, ONG, entreprises, etc.), nous apprenons que le « prix Nobel de l’économie » est attribué à des économistes qui ne partagent pas ce sentiment d’urgence et prônent notamment la diminution des interventions de l’État et une plus grande place au marché pour diminuer l’utilisation des ressources. Que faut-il en penser ?

Le top 10 des pollueurs et leur évolution

Photo: Chris LeBoutillier

En cette période électorale où la transition écologique commence à prendre plus de place dans le débat, il me semble opportun de présenter une mise à jour du traditionnel décompte des 10 plus grands pollueurs au Québec. À ce « top 10 », j’ajoute les sommes  annoncées ou reçues par le Fonds vert ou par l’organisation Transition énergétique Québec (TEQ).

L’exploitation du pétrole gaspésien n’est pas payante pour le Québec

Depuis maintenant plusieurs années, on nous présente le pétrole de la Gaspésie comme étant un outil important d’indépendance énergétique et de développement économique. Ces idées ont été renforcées par la découverte, par Junex en 2012, du réservoir Forillon, dans le canton de Galt, qui serait le gisement le plus important de l’histoire du Québec.

Les éoliennes de la colère

La semaine dernière, la Vérificatrice générale du Québec a présenté son rapport annuel dans lequel un chapitre entier est consacré à Hydro-Québec. Les principales observations du rapport sont que le gouvernement a réussi à engranger 1,1 G$ en dividendes entre 2005 et 2017 à cause des prévisions erronées d’Hydro-Québec Distribution et que l’approvisionnement en électricité a couté 2,5 G$ de plus que nécessaire entre 2009 et 2016 (p. 3 et 4).