La pertinence sociale des politiques de réduction des inégalités socioéconomiques n’est plus à démontrer. Dans un contexte de crise climatique, l’enjeu de la répartition de la richesse obtient une justification supplémentaire, de type écologique.
Étiquette : consommation
En environnement, le prochain gouvernement ne peut se satisfaire du statu quo
Le GIEC, dans son plus récent rapport, a été limpide à l’effet que la transition écologique ne pourra se faire sans transformations profondes de nos modes de vie, particulièrement en Amérique du Nord. À cet égard, le gouvernement de la CAQ ne fait pas exception à la plupart des gouvernements des démocraties occidentales, qui persistent à s’accrocher à un statu quo économique et social pourtant insoutenable sur le plan écologique. D’où provient ce statu quo et comment se perpétue-t-il?
La croissance des infrastructures : un indice de notre consommation non durable
S’il est un paradigme qui domine la pensée économique contemporaine, c’est bien la croissance. Souvent limitée à une question d’argent, la croissance s’observe en réalité dans plusieurs domaines. En effet, elle renvoie aussi à la quantité physique de matière utilisée par les économies mondiales et entraîne de ce fait des impacts environnementaux d’intensité diverse. Par exemple, la croissance des entreprises implique concrètement l’ouverture de plus de succursales, la création de nouveaux emplois et l’échange de plus de marchandises. De ce point de vue, on peut donc voir la croissance comme une forme d’expansion physique visant à constamment occuper de nouveaux marchés et de nouveaux espaces. Il vaut alors la peine de se demander quels effets cette expansion peut avoir sur la planète.
La hausse du taux directeur ne vous aidera pas
Hier, la Banque du Canada a procédé à une hausse du taux directeur de 0,5 point de pourcentage, le portant ainsi à 1 %. Elle compte le ramener à 2 % d’ici 2024. Cette mesure recommandée par les institutions bancaires risque plutôt de nuire aux ménages. Voici pourquoi.
Inflation : pourquoi les prix ont tant grimpé ? (1)
L’inflation a connu des hausses records au Québec et au Canada dans les derniers mois. En octobre dernier, l’indice des prix à la consommation annuelle (IPC) a crû de 5,7 % sur une base annuelle au Québec et de 4,7 % au Canada. Dans ce billet, nous présentons ce qu’est l’inflation, ses causes et les mesures que les gouvernements pourraient prendre pour aider la population à y faire face.
Des leçons à tirer de la situation financière des ménages
Cette pandémie n’en finit pas de nous fournir des leçons qui, souhaitons-le, inspireront la population et les décideurs publics qui comprennent l’importance de rebâtir la société et l’économie sur des bases plus viables. À ce propos, les données sur la situation financière des ménages offrent un éclairage intéressant pour comprendre certaines dimensions de l’économie capitaliste ainsi que certaines de ses faiblesses.
La COVID-19 et le prix des aliments : la pandémie des inégalités?
Depuis le début de la pandémie, le coût du panier d’épicerie préoccupe indéniablement la population. Dans ces circonstances, il est étonnant de voir le gouvernement rejeter la tenue d’une enquête de l’Office de la protection du consommateur (OPC) sur le prix des denrées dans les supermarchés durant la crise. Nous tenterons donc dans les lignes qui suivent de vérifier si les prix à l’épicerie ont effectivement connu une hausse marquée.
Le « Nobel d’économie » n’est pas issu de l’École de Chicago
Une petite confusion s’est glissée sur les pages Facebook du Devoir et de Radio-Canada Information hier, à l’annonce du lauréat du prix en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel.
Te faire faire la morale : « En as-tu vraiment besoin? »
Après plusieurs années sur la planche à dessin, un nouveau cours d’éducation financière sera finalement offert aux jeunes des écoles secondaires du Québec à compter du mois de septembre 2017. Le communiqué de presse émis par le ministère de l’Éducation le 16 décembre dernier nous apprend que
[c]e cours leur permettra d’exercer leur jugement et de développer leur capacité à prendre position sur des enjeux financiers, comme l’endettement et l’épargne, de façon à ce qu’ils puissent adopter des comportements responsables qui leur seront bénéfiques dans tous les aspects de leur vie.
L’arrogance ne séduit pas
Il y a un peu plus de dix ans, La Grande Séduction était à l’affiche dans les salles de cinéma du Québec. Ce film raconte l’histoire de Dr Christopher Lewis, que les habitant·e·s d’un village de la Côte-Nord tentent de séduire bien que ce dernier semble davantage attaché à la débauche montréalaise qu’au proverbial serment d’Hippocrate… Il est navrant de constater que le personnage arrogant du Dr Lewis rejoint l’image que plusieurs se font aujourd’hui des médecins québécois.
La croissance à tout prix
Les dernières semaines nous ont gâté en matière de bonnes nouvelles économiques. À Québec, l’entreprise suédoise IKEA ouvrira enfin un centre de cueillette pour les commandes faites en ligne ou par téléphone. À Montréal, non seulement le gouvernement du Québec a éliminé les restrictions concernant les heures d’ouverture des commerces de détail pour certains quartiers du centre-ville, mais en plus, l’entreprise Carbonleo a annoncé qu’elle consacrerait 1,7 milliard de dollars à la construction du centre Royalmount à l’angle des autoroutes 15 et 40, « un pôle urbain multifonctionnel d’avant-garde » qui comprendra non moins de 160 boutiques spécialisées, plus d’une cinquantaine de restaurants, deux hôtels, une salle de spectacle de 3000 places de même qu’un centre aquatique. Difficile dans ces circonstances de contenir son enthousiasme. Pour les plus rabat-joie, sachez que bon an mal an, la consommation des ménages représente environ les deux tiers du produit intérieur brut au Canada. Alors plus on consomme, mieux se porte l’économie !
Un blogue de Noël
Le temps des fêtes est probablement la période de l’année qui nous replonge le plus dans nos classiques. Que ce soit les cantiques de Noël, nos dessins animés préférés ou les contes de Noël. Le conte de Noël qui a probablement le plus de versions est assurément celui Charles Dickens paru en 1843. Que l’on ait lu ou pas l’original, on se souvient toutes et tous des trois esprits de Noël qui viennent hanter un individu grippe-sou qui ne veut pas se mettre au diapason avec le véritable esprit de Noël. On se souvient aussi de son employé et de son fils, le petit Tim, qui font les frais de ce manque d’esprit de Noël. Les différentes relectures de l’œuvre de Dickens ont toutes des perceptions différentes de ce que devrait être le véritable esprit de Noël. Cependant, peu de ces lectures préservent l’esprit de Dickens qui incorpore une critique sociale et économique des relations de pouvoir de son époque. Qu’est-ce que pourraient nous dire les esprits sur notre Noël 2013? Tout comme les autres lectures du Conte de Noël, nous ne réécrivons pas un classique, nous ne faisons que l’adapter partiellement à la réalité contemporaine.