Le 7 décembre 2022, le Vérificateur général du Québec constatait que le ministère de l’Éducation ne dispose pas des données nécessaires pour déterminer les impacts de la pandémie sur la réussite éducative et les mesures de rattrapage appropriées à mettre en place.
Catégorie : Éducation
Conversion des garderies : une équité de façade pour l’électorat montréalais
« [L]’équité, enfin l’équité, entre tous les parents québécois. » Ce sont les mots que le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a choisis pour accompagner la première annonce pour une politique familiale de la Coalition Avenir Québec en vue des élections. Durant la conférence de presse, le ministre a promis que s’il était réélu, le parti procéderait à la conversion de toutes les garderies non subventionnées (GNS) en services subventionnés.
Le Québec peut instaurer la gratuité scolaire pour tout le monde
Dans l’étude de l’IRIS qui paraît aujourd’hui, nous avons estimé le coût de la gratuité scolaire au Québec à environ 1,2 milliard de dollars par année. Cette estimation inclut les étudiant·e·s internationaux et internationales, qui sont généralement exclus de ce calcul. En effet, si la gratuité scolaire a déjà mauvaise presse, abolir les frais de scolarité pour les étudiants et les étudiantes qui ne vivent pas au Québec paraît pour plusieurs insensé.
Étudiants universitaires internationaux : une « clientèle » lucrative
Mise en place à l’automne 2019, la déréglementation des frais de scolarité pour les étudiantes et étudiants internationaux a profondément transformé le financement des universités et a accéléré certaine des pires tendances de la marchandisation de l’éducation.
La grève de 2012, une économie de 1,17 G$ pour 390 000 étudiants
Voilà dix ans, le Québec vivait le moment phare de la contestation étudiante de 2012. C’est par un 22 mars printanier que 200 000 personnes sont descendues dans la rue pour afficher leur soutien au mouvement des « carrés rouges ». Il s’agit d’une mobilisation d’ampleur historique. À la suite de cette mobilisation, la hausse libérale fut remplacée par l’indexation péquiste. Depuis, certains se plaisent à dire que ce grand mouvement social n’aurait été qu’un échec. Que le programme de prêts et bourses ou encore les crédits d’impôt offerts auraient de toute façon compensé la hausse initiale et qu’au bout du compte, tout cela ne fut que beaucoup de bruit pour rien. Rien n’est plus faux.
Oui des places, mais « dans combien de temps »?
Le réseau des centres de la petite enfance (CPE), qui fêtait en janvier son 25e anniversaire, continue de faire couler beaucoup d’encre en ce début d’année. Invité à la populaire émission « La semaine des 4 Julie », le ministre de la Famille Mathieu Lacombe a été confronté aux vidéos de mères témoignant de la détresse provoquée par l’attente d’une place. Le ministre a répondu en rappelant son intention de compléter le réseau. Sensible au désespoir des parents, l’animatrice Julie Snyder l’a talonné en répétant à quatre reprises la question : « dans combien de temps ? ».
Réussite scolaire au cégep : la ministre rate la cible
Après plus d’un an d’enseignement collégial en ligne, enseignant·e·s et étudiant·e·s étaient enfin de retour en classe cet automne, à leur plus grand bonheur. On apprenait toutefois la semaine dernière que les enseignant·e·s des cégeps sont inquiets pour la réussite scolaire de leurs étudiant·e·s. Sur les campus, le constat est clair et préoccupant : fort taux d’absentéisme, manque de motivation, anxiété, abandons, etc. Plusieurs étudiant·e·s semblent s’adapter difficilement à ce retour en classe qui était pourtant tant espéré et attendu.
État des droits de scolarité dix ans après le « printemps érable »
La semaine dernière marquait le 10e anniversaire de la première manifestation contre la hausse des droits de scolarité décrétée par le gouvernement libéral de l’époque. On connaît la suite : un mouvement de grève sans précédent était déclenché à l’hiver qui, l’automne suivant, a mené à des élections et au remplacement de ce projet par une politique d’indexation.
Quelques pas de plus pour un réseau de garde fort et pérenne
En mars 2020 naissait un mouvement social qui dénonçait le manque criant de places en services de garde. Cet automne, le ministre de la Famille a répondu à leurs revendications en publiant le document Grand chantier pour les familles et en proposant une modification de la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance (projet de loi 1).
CPE : les 108 562 places manquantes
Dans les dernières semaines, le ministre de la Famille Mathieu Lacombe a annoncé différentes mesures destinées à ouvrir de nouvelles places en CPE. Le 4 octobre, on apprenait l’intention du gouvernement Legault de créer 4 359 nouvelles places dans les garderies subventionnées. Un peu plus de deux semaines plus tard, le ministre Lacombe y est allé d’une nouvelle annonce consistant à convertir 3 500 places de garderies non subventionnées en places à 8,35$/jour.
4 359 places en garderie : il n’en manque que 3864
Le ministre de la Famille annonce aujourd’hui la création de 4 359 places en service de garde subventionné (CPE et garderie privée subventionnée). Le tout devrait se répartir dans 13 régions administratives. Une première réaction est certainement d’accueillir favorablement cette annonce, surtout lorsque l’on considère qu’environ 43 000 jeunes sont toujours sur les listes d’attente.
À quoi bon un palmarès des cégeps?
Samedi dernier, le Journal de Montréal et le Journal de Québec publiaient « avec fierté » le tout premier palmarès des cégeps, qui compare les taux de diplomation des 52 collèges publics du Québec. Alors que la date limite pour soumettre une demande d’admission au cégep approche, on dit offrir un outil d’information précieux pour aider les élèves de cinquième secondaire et leurs parents à faire leur choix.