Avec la crise du logement en cours au Québec, il est pertinent de s’interroger sur l’évolution des inégalités de richesse entre les propriétaires et les locataires canadien·ne·s.
Étiquette : locataires
Un gouvernement de propriétaires
Le projet de loi 31 sur le logement déposé par la ministre responsable de l’Habitation France-Élaine Duranceau prévoit qu’un propriétaire pourra refuser une cession de bail sans motif sérieux.
Petite histoire de la cession de bail au Québec
Le projet de loi 31 s’est valu des critiques notamment en raison de son intention de transformer la cession de bail en une résiliation, ouvrant ainsi la porte à la signature d’un nouveau bail et à une hausse du loyer.
Logement : et s’il n’y avait pas de crise?
Dans un peu moins d’un mois, des ménages se retrouveront encore à la rue au Québec faute de trouver un logement qui correspond à leurs besoins et surtout, qui soit à la hauteur de leurs moyens.
En un graphique – La manne immobilière n’est pas à la portée de tout le monde
L’an dernier, alors que le marché immobilier était en surchauffe et que partout au Québec, le nombre de propriétés vendues en surenchère explosait, des entreprises faisaient des affaires d’or en offrant des conseils aux investisseuses et investisseurs immobiliers en devenir ou déjà établis. Si l’on en croit leurs publicités, il ne suffit que de suivre quelques astuces simples pour devenir millionnaire et atteindre « l’indépendance financière » en investissant sur le marché immobilier.
Un budget fédéral qui alimente le cynisme
À la suite de son alliance avec le NPD, le gouvernement libéral avait les coudées franches pour faire de ce budget un outil de lutte contre la pauvreté et le réchauffement planétaire. La ministre des Finances Chrystia Freeland a toutefois accouché d’un plan budgétaire qui offre des demi-mesures et fait la part belle aux promoteurs et aux investisseurs privés.
L’autre personnalité de l’année 2020 : la maison
L’an dernier, l’IRIS avait élu les expert·e·s « autre personnalité de la décennie » en raison du trop peu d’attention qu’on leur avait accordée tout au long de la décade qui s’achevait alors. Le discrédit envers la science avait en effet selon nous relégué la parole savante au second plan, à une époque où l’opinion triomphe par ailleurs dans l’espace public. Le constat que nous posions alors s’applique malheureusement trop bien à l’année qui vient de se clore. 2020 a été marquée par la prolifération de théories plus extravagantes les unes que les autres à propos de la COVID-19.