Étiquette : impôt
Imposer les gains en capital, une injustice envers la classe moyenne?
Chaque budget fédéral ou provincial ramène à l’avant-plan la question de l’équité fiscale. Le dernier budget fédéral, déposé par la ministre libérale des Finances, Chrystia Freeland, ne fait pas exception à cette règle, d’autant plus qu’il amène des changements quant à l’imposition des gains en capital.
Baisses d’impôt : quand 8 % de la population s’accapare 25 % de la cagnotte
Le 21 mars dernier, le gouvernement concrétisait une promesse phare de la dernière campagne électorale en baissant l’impôt des particuliers d’un montant équivalent à 1,7 G$ dès cette année.
Mise à jour économique: le calme avant la tempête?
Le ministre des Finances faisait cet après-midi Le point sur la situation financière et économique du Québec. Cette mise à jour économique survient alors qu’Eric Girard prévoit comme la plupart des analystes un ralentissement économique pour 2023.
Glencore et l’évitement fiscal : un cas d’école de la stratégie du « prix de transfert » (2)
Dans un précédent billet, nous faisions état de la structure fiscale opaque de l’entreprise Glencore. Cette fois-ci, nous résumons une décision de la justice australienne à l’égard de Glencore, qui a statué sur la légalité d’une stratégie d’évitement fiscal dont usent et abusent les entreprises multinationales : le prix de transfert.
Glencore et la Fonderie Horne: un enfer sanitaire… et fiscal (1)
Nous apprenions récemment qu’un rapport sur les risques accrus de cancer du poumon découlant des émissions de polluants de la Fonderie Horne, à Rouyn-Noranda, avait été étouffé en 2019 par le directeur national de la santé publique de l’époque.
Un impôt sur la fortune est-il faisable ?
Impôt sur la fortune : c’est l’heure
Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu une politique fiscale connaître autant de succès sur la scène internationale. Le mois dernier, le média spécialisé en économie et finances Bloomberg constatait que l’impôt sur la fortune est mis de l’avant par des gouvernements et des formations politiques partout à travers le monde. Ces propositions surviennent après que les données sur la croissance des inégalités aient régulièrement fait la manchette dans les dernières années. Et de fait, à moins d’être soi-même un détenteur de grande fortune, la seule chose qu’on pourrait trouver inquiétante dans la foulée de ces débats sur l’imposition du patrimoine des plus riches, c’est le fait que certains voudraient que ces mesures ne soient que temporaires.
Québec peut hausser ses revenus pour faire face à la crise
Vendredi dernier, le gouvernement du Québec a présenté un portrait de la situation financière et économique de la province. Le ministre des Finances Eric Girard a confirmé ce qu’il annonçait depuis longtemps : la crise économique provoquée par la COVID-19 va créer un trou de 15 milliards de dollars dans les coffres de l’État québécois. Le ministre s’attend par ailleurs à ce que le retour à l’équilibre budgétaire prenne de 3 à 5 ans. Ce déficit de 15 milliards s’explique de deux manières : une hausse des dépenses liée aux besoins nouveaux créés par l’épidémie (+11,4% des dépenses de portefeuille des ministères) et une baisse des revenus fiscaux engendrée par le confinement et la baisse des activités économiques (-6,3%). Le PIB réel devrait se contracter de 6,5% en 2020, puis reprendre son rythme de 2019 dès la fin de l’année prochaine.
Négos 101 : comment convaincre les riches ?
La croissance insoutenable des inégalités est un phénomène qui caractérise notre époque. Les écarts de revenus et de patrimoine entre les plus riches et les moins nantis explosent depuis quarante ans et, avec la dernière crise économique et l’apparition d’une nouvelle conscience de classe – les fameux 99% – tout le monde sait que l’économie capitaliste ne parvient plus à servir l’intérêt. Les gains de productivité sont accaparés par le capital, les salaires stagnent et les actionnaires se gavent de dividendes même lorsque leurs entreprises font des pertes. The poor stay poor, the rich get rich. That’s how it goes. Everybody knows.
Qu’entendons-nous par Taxe Robot?
La taxe robot est une idée dans l’air du temps. C’est a priori fort simple : un robot qui causerait une perte d’emplois devrait être sujet à une taxe. Elle est soutenue par des personnalités aussi diverses que Bill Gates, fondateur de Microsoft, et Benoît Hamon, candidat socialiste aux élections présidentielles françaises de 2017. Toutefois, les arguments mis de l’avant par ces derniers sont radicalement opposés.
Une nouvelle ligne sous la ligne (3) : augmenter ou réduire les inégalités?
Dans son troisième et dernier billet de la série autour du rapport du Comité d'experts sur le revenu minimum garanti, Vivian Labrie explique comment la récente mise à jour économique du ministre des Finances du Québec en rajoute en annonçant des baisses d’impôt qui prennent la même direction que celle observée de 2002 à 2011 : redistribuer à des ménages dont les revenus sont au-dessus du seuil de la Mesure du panier de consommation (MPC) des millions qui manquent énormément aux ménages sous ce seuil.