Le ministre de l’Économie, Éric Girard, présentait hier sa mise à jour économique et financière, un « mini-budget » qui comprend 10,7G$ de dépenses sur 5 ans. Bien que le gouvernement fasse des efforts évidents pour soutenir les personnes les plus touchées par la montée rapide de l’inflation, la CAQ revient rapidement à ses vieilles tactiques en vue de favoriser le secteur privé. Analyse.
Étiquette : Eric Girard
Et le déficit s’élèvera à…
La semaine dernière, le ministre des Finances a annoncé qu’il révisera à la baisse ses prévisions pour le déficit budgétaire de l’État québécois. Dans ce qui sera un mini-budget de novembre, Québec entend donc mettre à jour son portrait des finances publiques qui, en raison de la bonne reprise économique, s’améliore de jour en jour. Il était grand temps qu’Éric Girard se rende à l’évidence!
Budget du québec — variations sur le thème de la résilience
Budget 2021: une approche étriquée de la relance
Les chercheuses et chercheurs de l’IRIS, accompagnés de plusieurs de leurs collaborateurs et collaboratrices habituels, ont analysé à chaud hier le budget 2021-2022 présenté par le ministre des Finances Eric Girard. Voici les principaux éléments qui ressortent de cet exercice. CADRE FINANCIER En 2021-2022, les revenus du gouvernement atteindront 122 567 M$ et les dépenses s’élèveront à… Continue reading Budget 2021: une approche étriquée de la relance
Budget du Québec : les trois approches possibles
Le rendement fictif du Fonds des générations
Un principe de base à l’origine du Fonds des générations est d’utiliser les rendements de ce portefeuille d’investissements afin de favoriser la diminution du poids de la dette publique québécoise par rapport au PIB. Comment cela fonctionne-t-il? Chaque année, le gouvernement verse quelques milliards dans le Fonds, qui lui est géré par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). La Caisse doit ensuite faire fructifier ces investissements afin que le rendement généré s’ajoute aux sommes mises de côté par le gouvernement.
Mise à jour économique : un déficit entre 800 millions… et 15 milliards
Le ministre des Finances Éric Girard a déposé hier sa mise à jour économique d’automne. Voici dix remarques à propos de ce qu’elle contient :
Mise à jour économique : il n’y a pas qu’une seule avenue
Jeudi, le ministre des Finances Éric Girard présentera sa mise à jour économique. On saura comment évolue le déficit du gouvernement québécois que l’on estimait à 15 milliards de dollars en juin. On pourrait en savoir plus par ailleurs sur les orientations qui risquent de guider le gouvernement Legault dans les prochaines années en matière de finances publiques.
Sortir des sentiers battus
Les confinements du printemps et de l’automne ont fortement touché les finances publiques du Québec.
Il y a huit mois à peine, le gouvernement nageait dans des surplus dépassant les 8 milliards et profitait de trois années de forte croissance économique. Le portrait a changé du tout au tout : le déficit oscillera cette année autour de 15 milliards et le poids de la dette par rapport à l’économie est passé de 43,4 % à 50,4 %.
L’architecture budgétaire du Québec à la croisée des chemins
Si la crise sanitaire ne se prolonge pas indéfiniment, les impacts de la pandémie sur les finances publiques du Québec ne devraient pas être dévastateurs. Ils ne seront toutefois pas négligeables quant à leurs effets sur les perspectives budgétaires et l’endettement public. Puisque personne ne souhaite revivre les affres de la gestion post-crise de 2008, voici quelques options à examiner dans l’optique de contrer les tentations du retour à l’austérité.
Québec peut hausser ses revenus pour faire face à la crise
Vendredi dernier, le gouvernement du Québec a présenté un portrait de la situation financière et économique de la province. Le ministre des Finances Eric Girard a confirmé ce qu’il annonçait depuis longtemps : la crise économique provoquée par la COVID-19 va créer un trou de 15 milliards de dollars dans les coffres de l’État québécois. Le ministre s’attend par ailleurs à ce que le retour à l’équilibre budgétaire prenne de 3 à 5 ans. Ce déficit de 15 milliards s’explique de deux manières : une hausse des dépenses liée aux besoins nouveaux créés par l’épidémie (+11,4% des dépenses de portefeuille des ministères) et une baisse des revenus fiscaux engendrée par le confinement et la baisse des activités économiques (-6,3%). Le PIB réel devrait se contracter de 6,5% en 2020, puis reprendre son rythme de 2019 dès la fin de l’année prochaine.
L’environnement peut attendre
C’est finalement à 4,5 milliards que se sont élevés les surplus de l’exercice 2019-2020, portant à plus de 25 milliards les surplus engrangés durant les cinq dernières années. Le gouvernement Legault a ainsi accompli un véritable tour de force, celui de nous convaincre qu’il est normal de dégager des surplus d’en moyenne 5 milliards de dollars par an. Ces surplus colossaux constituent sans doute, avec la reconnaissance tardive de l’importance de s’attaquer aux enjeux climatiques, les traits marquants de ce budget.