Faut-il vraiment réduire les seuils d’immigration?

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Dans une lettre parue le 9 avril, l’économiste et président du Parti québécois, Dieudonné Ella Oyono, affirmait que, devant la rareté de main-d’œuvre qui touche plusieurs secteurs de l’économie québécoise, « augmenter les seuils d’immigration n’est pas une solution soutenable à long terme, ni du point de vue économique (chômage élevé) ni du point de vue social (pression sur les services publics). » Cette conclusion nous semble toutefois fondée sur des prémisses erronées.

Les perdants de la reprise jusqu’ici

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Après le tumulte des premiers mois de pandémie, on observe une certaine reprise économique au Québec comme au Canada. Bonne nouvelle, avouons-le. Cependant, au moment où les mesures d’urgence arrivent à leur fin, ce n’est pas tout le monde qui goûte au fruit de la relance. Pour éclairer l’un des angles morts de la crise actuelle, prenons le temps d’étudier l’évolution récente de la « destruction/création » d’emplois sous l’angle du salaire horaire. Cet exercice nous permettra de démontrer – on s’en doutait un peu –, qu’il est faux d’affirmer que nous sommes toutes et tous dans le même bateau face à la pandémie.

La semaine de travail de quatre jours en Espagne

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Il est trop tôt pour savoir si le monde d’après la pandémie sera pire ou meilleur que celui d’avant. De l’irruption du télétravail à la disparition de la bise, la crise sanitaire nous oblige en tous les cas à remettre en question un grand nombre de nos façons de faire les choses. À cet égard, l’Espagne apportera une contribution hautement prometteuse sur le front du temps de travail : elle testera la semaine de quatre jours.