Les maisons des aînés doivent combler les fossés de genre

Photo: Josh Olalde (Unsplash)

Bien qu’il tende à se réduire, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est toujours important. Pour chaque heure travaillée, les femmes du Québec gagnaient en moyenne 9,2% de moins que les hommes en 2021. Cet écart était de 16,6% en 1998.

À partir de ce matin, les Québécoises travaillent gratuitement pour le reste de l’année

Photo: Arlington Research

Malgré les gains réalisés par les Québécoises au cours des dernières décennies en matière d’égalité et d’équité salariale, les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) montrent qu’il existe encore aujourd’hui un écart de rémunération non négligeable entre les femmes et les hommes au Québec : en 2020, la rémunération horaire moyenne des premières (26,98$) représentait 91,9 % de celle des seconds (29,36$).

La réalité derrière les « marchés comparables » des hauts-fonctionnaires québécois

Pour justifier l’augmentation des salaires des hauts fonctionnaires québécois et leur importante disparité avec le salaire moyen, le premier ministre déclarait récemment que l’État devait se mettre au diapason de ce qui existe sur les différents marchés :

« Il y a des postes comparables qui existent dans l'entreprise privée. Il y a des postes comparables qui existent dans les États autour du Québec. On ne peut pas s’isoler de la réalité des marchés » (La Presse, 16 mai 2019)