Lorsque Statistique Canada a publié son communiqué sur les données sur l’emploi d’août 2021, nous avons appris qu’il ne manquait plus que 65 200 emplois avant que le Québec ne retrouve son niveau d’emploi d’avant la pandémie en février 2020 (ou 1,5 % de ces emplois) et 156 200 avant que le Canada en fasse autant (ou 0,8 %), ce que le bulletin du marché du travail de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et moi-même avons souligné.
Catégorie : Travail et emploi
Le sous-financement des services de garde est un biais de genre
Exploiter des jeunes faute de pouvoir embaucher des adultes?
Un article paru sur le site de TVA Nouvelles en a fait sourciller plus d’un·e la semaine dernière. On y apprenait qu’une entreprise spécialisée en jeux d’évasion employait au moins trois adolescentes âgées de 12 à 16 ans. La journaliste expliquait que « [f]ace à la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les jeunes représentent une opportunité intéressante pour les employeurs, ils sont énergiques et très appliqués à la tâche. » D’autres récits similaires évoqués récemment par différents médias laissent entendre que cette situation n’est pas aussi exceptionnelle qu’on pourrait le croire.
Hausser les salaires pour attirer la main-d’oeuvre
L’été c’est fait pour jouer
L’été, au Québec, arrive généralement avec la Saint-Jean-Baptiste. L’école est finie, les journées sont longues et la température rend les terrasses invitantes. Cette année encore, l’été coïncide avec l’allègement des mesures sanitaires, mais aussi avec une couverture vaccinale qui fait rêver d’un retour à la normale. On n’aura jamais eu autant envie de sortir de chez-soi, de voir du monde et du pays. Mais certain·e·s ne pourront pas prendre une semaine pour échapper à la routine, car pour plusieurs, les vacances sont un luxe difficilement atteignable.