Le taux général du salaire minimum est passé à 14,25$/heure au Québec le 1er mai. Le ministre du Travail Jean Boulet s’est félicité de cette « augmentation de 5,56 % [qui] permettrait d’atteindre, pour la période 2022-2023, la cible d’un ratio de 50 % entre le taux général du salaire minimum et le salaire horaire moyen. »
Catégorie : Travail et emploi
À partir de ce matin, les Québécoises travaillent gratuitement pour le reste de l’année
Malgré les gains réalisés par les Québécoises au cours des dernières décennies en matière d’égalité et d’équité salariale, les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) montrent qu’il existe encore aujourd’hui un écart de rémunération non négligeable entre les femmes et les hommes au Québec : en 2020, la rémunération horaire moyenne des premières (26,98$) représentait 91,9 % de celle des seconds (29,36$).
Striketober et « grande démission » : aux États-Unis, les travailleurs et les travailleuses sont d’humeur frondeuse
Plusieurs grèves ont été déclenchées aux États-Unis au cours du mois d’octobre, dans un contexte marqué par un nombre record de démissions à travers le pays. L’ampleur de ces grèves demeure relativement limitée sur une échelle historique, mais elle n’en révèle pas moins un réel potentiel de revitalisation du mouvement syndical états-unien.
Un salaire minimum viable
Depuis 2015, de nombreuses organisations sociales demandent un rehaussement rapide du salaire minimum afin que celui-ci atteigne 15$/h (un exemple, un autre et un autre). C’est dans ce contexte que l’IRIS a entamé un programme de recherche afin de cerner les effets d’une éventuelle application de cette revendication populaire.
Le rôle du vieillissement et de la pandémie dans les pertes d’emploi
Lorsque Statistique Canada a publié son communiqué sur les données sur l’emploi d’août 2021, nous avons appris qu’il ne manquait plus que 65 200 emplois avant que le Québec ne retrouve son niveau d’emploi d’avant la pandémie en février 2020 (ou 1,5 % de ces emplois) et 156 200 avant que le Canada en fasse autant (ou 0,8 %), ce que le bulletin du marché du travail de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et moi-même avons souligné.
Le sous-financement des services de garde est un biais de genre
Exploiter des jeunes faute de pouvoir embaucher des adultes?
Un article paru sur le site de TVA Nouvelles en a fait sourciller plus d’un·e la semaine dernière. On y apprenait qu’une entreprise spécialisée en jeux d’évasion employait au moins trois adolescentes âgées de 12 à 16 ans. La journaliste expliquait que « [f]ace à la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les jeunes représentent une opportunité intéressante pour les employeurs, ils sont énergiques et très appliqués à la tâche. » D’autres récits similaires évoqués récemment par différents médias laissent entendre que cette situation n’est pas aussi exceptionnelle qu’on pourrait le croire.
Hausser les salaires pour attirer la main-d’oeuvre
L’été c’est fait pour jouer
L’été, au Québec, arrive généralement avec la Saint-Jean-Baptiste. L’école est finie, les journées sont longues et la température rend les terrasses invitantes. Cette année encore, l’été coïncide avec l’allègement des mesures sanitaires, mais aussi avec une couverture vaccinale qui fait rêver d’un retour à la normale. On n’aura jamais eu autant envie de sortir de chez-soi, de voir du monde et du pays. Mais certain·e·s ne pourront pas prendre une semaine pour échapper à la routine, car pour plusieurs, les vacances sont un luxe difficilement atteignable.