Exploiter des jeunes faute de pouvoir embaucher des adultes?

Photo: Raysonho

Un article paru sur le site de TVA Nouvelles en a fait sourciller plus d’un·e la semaine dernière. On y apprenait qu’une entreprise spécialisée en jeux d’évasion employait au moins trois adolescentes âgées de 12 à 16 ans. La journaliste expliquait que « [f]ace à la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les jeunes représentent une opportunité intéressante pour les employeurs, ils sont énergiques et très appliqués à la tâche. » D’autres récits similaires évoqués récemment par différents médias laissent entendre que cette situation n’est pas aussi exceptionnelle qu’on pourrait le croire.

L’été c’est fait pour jouer

Photo: Will Truettner

L’été, au Québec, arrive généralement avec la Saint-Jean-Baptiste. L’école est finie, les journées sont longues et la température rend les terrasses invitantes. Cette année encore, l’été coïncide avec l’allègement des mesures sanitaires, mais aussi avec une couverture vaccinale qui fait rêver d’un retour à la normale. On n’aura jamais eu autant envie de sortir de chez-soi, de voir du monde et du pays. Mais certain·e·s ne pourront pas prendre une semaine pour échapper à la routine, car pour plusieurs, les vacances sont un luxe difficilement atteignable.

Faut-il vraiment réduire les seuils d’immigration?

Photo: Michael Descharles (Unsplash)

Dans une lettre parue le 9 avril, l’économiste et président du Parti québécois, Dieudonné Ella Oyono, affirmait que, devant la rareté de main-d’œuvre qui touche plusieurs secteurs de l’économie québécoise, « augmenter les seuils d’immigration n’est pas une solution soutenable à long terme, ni du point de vue économique (chômage élevé) ni du point de vue social (pression sur les services publics). » Cette conclusion nous semble toutefois fondée sur des prémisses erronées.