Les libéraux se montrent parfaitement incapables de traiter efficacement des enjeux fondamentaux de notre époque. Les conservateurs fiscaux font beaucoup de tapage depuis le dépôt du budget Morneau, mardi dernier. La véritable aberration, c’est qu’on attaque le gouvernement fédéral sur le déficit, alors qu’il est dérisoire. La preuve : la taille du déficit est tellement petite que la dette fédérale ne cesse de diminuer lorsqu’on la compare au produit intérieur brut (PIB) !
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Le problème de la hausse de taxes de Valérie Plante
Pendant les élections, une des promesses qui revient le plus souvent est celle de contrôler les hausses de taxes. C’est vrai au municipal comme au provincial ou au fédéral. Toutefois, à la différence des villes, le Québec et le Canada peuvent espérer une hausse « normale » de leurs revenus tout simplement en se basant sur la croissance économique. Plus d’emplois, de consommation, d’importations, c’est plus d’impôts payés, de taxes prélevées, de droits imposés. Au niveau municipal par contre, les taxes ne sont pas appliquées sur ce qu’on gagne ou dépense, mais sur ce qu’on possède. Et c’est là tout le problème.
Politique familiale : la CAQ à la recherche d’un bloc électoral
Les ménages avec enfants – les familles donc – ne forment que le tiers de l’ensemble des ménages, soit grosso modo la même proportion que la part attribuable aux personnes seules. Comment expliquer alors l’attention politique qui leur est réservée?
Le « Nobel d’économie » n’est pas issu de l’École de Chicago
Une petite confusion s’est glissée sur les pages Facebook du Devoir et de Radio-Canada Information hier, à l’annonce du lauréat du prix en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel.
Offre d’emploi : Responsable aux communications
L'IRIS est à la recherche d'une nouvelle ou d'un nouveau responsable aux communications!
L’hydroélectricité : grande porteuse de développement au Québec?
Dans les derniers jours, je me suis intéressé au plus récent livre de Normand Mousseau intitulé Gagner la guerre du climat : douze mythes à déboulonner publié chez Boréal. Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, monsieur Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal et directeur académique de l’Institut de l’énergie Trottier sur les enjeux énergétiques. À ce titre, il a co-présidé en 2014 la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, mais son rapport a été « tabletté » par le Parti libéral lors de son arrivée au pouvoir.
«Finance Capital Today»: le plus récent livre de François Chesnais
Bien connu pour son précieux apport des quarante dernières années à l’analyse du capitalisme contemporain et de ses crises économiques et financières, l’économiste François Chesnais vient de publier dans la collection « Historical Materialism Book Series » des Éditions Brill (Leiden et Boston) un livre intitulé Finance Capital Today. Corporations and Banks in the Lasting Global Slump. Ce livre est une remarquable synthèse de l’abondante réflexion qui a porté sur le sujet et, en particulier, de la sienne propre. Rappelons à cet égard quelques-unes de ses contributions, sous la forme : 1) de monographies (La mondialisation du capital, Syros, 1994 et 1997, Les dettes illégitimes, Raisons d’agir, 2011); 2) de direction ou de codirection d’ouvrages collectifs (La mondialisation financière, Syros, 1996, Les pièges de la finance mondiale, avec Dominique Plihon, La Découverte-Syros, 2000); 3) de conférences et de communications lors de séminaires et de colloques; 4) d’articles publiés dans des revues, parmi lesquelles La Vérité, Actuel Marx, Contretemps, La Brèche, et Carré Rouge, dont il a été l’un des fondateurs en 1995 et le principal animateur jusqu’à sa disparition en 2013.
Retirer la soutane
Encore une fois, une publication de l’IRIS a perturbé Pierre-Yves McSween. Cette fois, c’est notre fiche socioéconomique sur les droits de scolarité qui a fait sortir le comptable de ses gonds. Non seulement il nous sert un nouveau sermon (encore un autre!), mais il attaque nos analyses alors que lui-même offre une réplique incomplète.
La Responsabilité
Depuis l’attentat de Québec, on entend des appels à la compassion, à solidarité et à l’amour. On a raison de le faire, comme on aura raison de réclamer une fois pour toutes la mise sur pied d’une commission contre le racisme systémique et, plus urgemment encore, la mise en place des mesures sérieuses et cohérentes permettant de lutter efficacement contre l’islamophobie rampante et les actes horribles qui en découlent. Il faut agir, et il faudra le faire avec dignité et intelligence tout en défendant notre humanité.
Néanmoins, dans ce que certain·e·s nomment parfois l’« ère post-factuelle », ou que d’autres désigneraient volontiers comme un déferlement massif et interrompu de bouillie pour les rats, il faudra également renouer très vite avec les responsabilités qui incombent à tout·e citoyen·ne dans une société qui aspire à la démocratie : la capacité de débattre, le sens critique et la raison.
Te faire faire la morale : « En as-tu vraiment besoin? »
Après plusieurs années sur la planche à dessin, un nouveau cours d’éducation financière sera finalement offert aux jeunes des écoles secondaires du Québec à compter du mois de septembre 2017. Le communiqué de presse émis par le ministère de l’Éducation le 16 décembre dernier nous apprend que
[c]e cours leur permettra d’exercer leur jugement et de développer leur capacité à prendre position sur des enjeux financiers, comme l’endettement et l’épargne, de façon à ce qu’ils puissent adopter des comportements responsables qui leur seront bénéfiques dans tous les aspects de leur vie.
Liberté, je crie ton nom (au tribunal) !
Richard Martineau, chroniqueur hyperactif (ai-je le droit de dire ça sans billet du médecin? c’est une figure de style) que l’on peut lire dans le Journal de Montréal et sur son blogue, qu’on entend à la radio, qui anime sa propre émission en plus d’être l’invité de plusieurs autres, Richard Martineau donc, dis-je, poursuit un média indépendant, un chroniqueur et un caricaturiste pour diffamation et atteinte à la réputation. De toute évidence, il ne leur reproche pas la perte de tribunes (et ce n’est pas un souhait, juste un constat)… Sous le couvert de la satire, est-ce qu’on serait allé trop loin (« on » comme pronom indéfini, je n’ai rien à voir avec le texte)?
Changer le Québec
Pour sortir de l’impasse, l’IRIS lance un livre : Cinq chantiers pour changer le Québec, rien de moins. Nous voulons brasser la cage, sortir de nos habitudes et nous donner de nouveaux horizons… parce que, disons-le, la situation actuelle est désespérante.