Le souvenir que gardent probablement bien des gens de la Commission Charbonneau est celui d’entrepreneurs en construction déballant les menus détails de leurs stratagèmes de collusion et de financement politique illicite. À côté de cela, quelques rares élus se sont retrouvés devant les tribunaux pour se défendre face à des allégations de fraude ou de corruption. On a pu conclure de cette situation qu’il s’agissait d’un cas classique de « pommes pourries » : des gens d’affaires malintentionnés ont tenté de corrompre des politiciens pour obtenir davantage de contrats, tandis que des femmes et des hommes ont cherché à financer leur parti en promettant à des entrepreneurs de leur donner du travail.
Catégorie : Autre
Monopole de la SAQ
Si l’on en croit ceux qui veulent mettre fin au monopole de la SAQ, la privatisation partielle ou complète de cette entreprise publique dédiée au commerce du vin et des spiritueux donnerait lieu à une saine concurrence entre de nombreuses entreprises, et ce, pour le plus grand bénéfice des amateurs de boissons alcoolisées. Est-ce bien le cas ? À quoi ressemblerait un Québec où la vente de l’alcool aurait été complètement libéralisée ?
Marx avait raison
L’économiste Patrick Artus accordait la semaine dernière une interview sur France 5 à propos du dernier livre qu’il a publié avec Marie-Paule Virard, « Et si les salariés se révoltaient ? ». Le propos n’a rien d’étonnant pour celles et ceux qui suivent l’évolution du capitalisme mondial depuis une dizaine d’années. Ce qui en revanche est fort surprenant, c’est que cet économiste du monde de la finance – il travaille pour la banque Natixis – insiste pour donner raison à Karl Marx.
Le cycle de l’austérité
Le budget Morneau manque (encore) d’ambition
Les libéraux se montrent parfaitement incapables de traiter efficacement des enjeux fondamentaux de notre époque. Les conservateurs fiscaux font beaucoup de tapage depuis le dépôt du budget Morneau, mardi dernier. La véritable aberration, c’est qu’on attaque le gouvernement fédéral sur le déficit, alors qu’il est dérisoire. La preuve : la taille du déficit est tellement petite que la dette fédérale ne cesse de diminuer lorsqu’on la compare au produit intérieur brut (PIB) !
Le problème de la hausse de taxes de Valérie Plante
Pendant les élections, une des promesses qui revient le plus souvent est celle de contrôler les hausses de taxes. C’est vrai au municipal comme au provincial ou au fédéral. Toutefois, à la différence des villes, le Québec et le Canada peuvent espérer une hausse « normale » de leurs revenus tout simplement en se basant sur la croissance économique. Plus d’emplois, de consommation, d’importations, c’est plus d’impôts payés, de taxes prélevées, de droits imposés. Au niveau municipal par contre, les taxes ne sont pas appliquées sur ce qu’on gagne ou dépense, mais sur ce qu’on possède. Et c’est là tout le problème.
Politique familiale : la CAQ à la recherche d’un bloc électoral
Les ménages avec enfants – les familles donc – ne forment que le tiers de l’ensemble des ménages, soit grosso modo la même proportion que la part attribuable aux personnes seules. Comment expliquer alors l’attention politique qui leur est réservée?
Le « Nobel d’économie » n’est pas issu de l’École de Chicago
Une petite confusion s’est glissée sur les pages Facebook du Devoir et de Radio-Canada Information hier, à l’annonce du lauréat du prix en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel.
Offre d’emploi : Responsable aux communications
L'IRIS est à la recherche d'une nouvelle ou d'un nouveau responsable aux communications!
L’hydroélectricité : grande porteuse de développement au Québec?
Dans les derniers jours, je me suis intéressé au plus récent livre de Normand Mousseau intitulé Gagner la guerre du climat : douze mythes à déboulonner publié chez Boréal. Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, monsieur Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal et directeur académique de l’Institut de l’énergie Trottier sur les enjeux énergétiques. À ce titre, il a co-présidé en 2014 la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, mais son rapport a été « tabletté » par le Parti libéral lors de son arrivée au pouvoir.
«Finance Capital Today»: le plus récent livre de François Chesnais
Bien connu pour son précieux apport des quarante dernières années à l’analyse du capitalisme contemporain et de ses crises économiques et financières, l’économiste François Chesnais vient de publier dans la collection « Historical Materialism Book Series » des Éditions Brill (Leiden et Boston) un livre intitulé Finance Capital Today. Corporations and Banks in the Lasting Global Slump. Ce livre est une remarquable synthèse de l’abondante réflexion qui a porté sur le sujet et, en particulier, de la sienne propre. Rappelons à cet égard quelques-unes de ses contributions, sous la forme : 1) de monographies (La mondialisation du capital, Syros, 1994 et 1997, Les dettes illégitimes, Raisons d’agir, 2011); 2) de direction ou de codirection d’ouvrages collectifs (La mondialisation financière, Syros, 1996, Les pièges de la finance mondiale, avec Dominique Plihon, La Découverte-Syros, 2000); 3) de conférences et de communications lors de séminaires et de colloques; 4) d’articles publiés dans des revues, parmi lesquelles La Vérité, Actuel Marx, Contretemps, La Brèche, et Carré Rouge, dont il a été l’un des fondateurs en 1995 et le principal animateur jusqu’à sa disparition en 2013.
Retirer la soutane
Encore une fois, une publication de l’IRIS a perturbé Pierre-Yves McSween. Cette fois, c’est notre fiche socioéconomique sur les droits de scolarité qui a fait sortir le comptable de ses gonds. Non seulement il nous sert un nouveau sermon (encore un autre!), mais il attaque nos analyses alors que lui-même offre une réplique incomplète.