La véritable heure juste sur la création d’emplois au Québec

Samedi dernier, les journalistes de la chronique l’ « Heure juste » du Journal de Montréal écrivaient que les récents chiffres sur l'emploi donnaient raison au premier ministre quant à sa promesse de créer 250 000 emplois entre 2014 et 2018. Les libéraux s’étaient donné cet objectif en campagne électorale et ont beaucoup claironné depuis qu’il a été atteint. Mais sur ce thème comme bien d’autres qui relèvent de l’économie et des finances publiques, il faut regarder au-delà des déclarations pompeuses pour comprendre qu’elles n’équivalent parfois qu’à de la poudre aux yeux.

Accord de libre-échange nord-américain pour un débat constructif

En réponse au texte d’Alain Dubuc, « Les amis québécois de Donald ». Alain Dubuc commentait dans un texte d’opinion paru samedi dernier une étude sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) que nous avons fait paraître la semaine dernière. Avec cette étude, nous souhaitions profiter de la renégociation en cours de l’accord pour discuter de ses avantages et inconvénients, afin d’élaborer les meilleures politiques internationales possible. Il est ainsi navrant de constater que l’essentiel de la critique de M. Dubuc se résume à nous accabler de divers quolibets et de nous condamner par association. Tentons tout de même de voir si le contenu de son texte offre des arguments convaincants en faveur de l’ALENA

L’austérité a coupé 1000 $ par ménage au Québec

En faisant le bilan de la session parlementaire, le premier ministre Philippe Couillard se vantait d'avoir opéré le « plus grand redressement financier de l'histoire récente du Québec ». Pourtant, lorsqu’on analyse minutieusement les données économiques, on s’aperçoit que ce « redressement » a généré bien plus de dommages que de bénéfices. C’est ce que montre l’étude que nous publions aujourd’hui. Bien que l'équilibre budgétaire ait été atteint et que d'importants surplus aient été générés, cela s'est fait au détriment de la prospérité à long terme et du niveau de vie des ménages québécois.

Coupe du monde : business as usual

La Coupe du monde de soccer masculin s’ouvre aujourd’hui en Russie. L’événement, qui offre pendant un mois des joutes sportives de haut niveau, est attendu religieusement par les amateurs des quatre coins de la planète. En 2014, c’est pas moins d’un milliard de personnes qui ont regardé la finale Argentine-Allemagne. La beauté de cette compétition, qui explique l’engouement des supporters, ne diminue en rien son caractère souvent déraisonnable, tant sur les plans économique que politique.

Monopole de la SAQ

Si l’on en croit ceux qui veulent mettre fin au monopole de la SAQ, la privatisation partielle ou complète de cette entreprise publique dédiée au commerce du vin et des spiritueux donnerait lieu à une saine concurrence entre de nombreuses entreprises, et ce, pour le plus grand bénéfice des amateurs de boissons alcoolisées. Est-ce bien le cas ? À quoi ressemblerait un Québec où la vente de l’alcool aurait été complètement libéralisée ?

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Faites-vous confiance à votre compagnie d’assurance?

En tout cas, le ministre des Finances, Carlos Leitão, lui, semble avoir une confiance aveugle envers les grands assureurs. La centaine de lobbyistes dépêchés par ceux-ci au Parlement seraient parvenus à attendrir le ministre afin que lui-même attendrisse la législation. C’est justement ce que propose l’actuel projet de loi 141 (PL 141), dont on attend de voir s’il sera adopté avant la fin de la session parlementaire. Les associations de protection des consommateurs s’y sont vertement opposées, mais les dernières années nous ont enseigné comment le gouvernement libéral était plus proche de la grande entreprise que des regroupements citoyens. Il faut croire que l’intérêt collectif manque de lobbyistes.

Séduire l’électorat à coup de CPE

Tout comme la classe moyenne, les familles sont souvent au cœur des promesses électorales. On veut les aider financièrement, leur donner accès aux meilleurs services, s’assurer que leurs enfants puissent s’épanouir et devenir, à leur tour, des contribuables à qui on pourra promettre des baisses d’impôt en échange de leur vote. Or, voilà que l’électorat, échaudé par des années d’austérité, ne semble plus si intéressé par les questions d’argent. C’est vers les services que celui-ci se tourne, pointant du doigt les infirmières brûlées, les CHSLD qui peinent à répondre dignement aux besoins des personnes âgées ou les écoles pleines de moisissures… Ainsi, les CPE ont maintenant la cote politique.

La campagne de peur est (re)commencée

Les élections provinciales approchent à grands pas au Québec et à nouveau, la laïcité et l’immigration sont en train de s’imposer comme des enjeux centraux de la campagne à venir. Plusieurs abordent malheureusement ces questions à partir de prémisses douteuses et contribuent ce faisant à pourrir le climat social depuis une décennie.

Les éoliennes de la colère

La semaine dernière, la Vérificatrice générale du Québec a présenté son rapport annuel dans lequel un chapitre entier est consacré à Hydro-Québec. Les principales observations du rapport sont que le gouvernement a réussi à engranger 1,1 G$ en dividendes entre 2005 et 2017 à cause des prévisions erronées d’Hydro-Québec Distribution et que l’approvisionnement en électricité a couté 2,5 G$ de plus que nécessaire entre 2009 et 2016 (p. 3 et 4).