En consacrant des fonds publics à Northvolt, le gouvernement québécois fait le choix de soutenir l’industrie automobile au détriment de celle du transport collectif, qui est pourtant plus importante au Québec et névralgique pour la transition écologique.
Étiquette : transport
L’usine Northvolt ou la puissance de l’industrie automobile
D’ici 2035, la vente de voitures à essence sera interdite au Québec, tout comme dans plusieurs juridictions du monde. La survie de l’industrie automobile dans une planète en transition dépend de sa capacité à créer et entretenir le mythe de la voiture électrique verte.
La croissance des voitures de luxe au Québec
Depuis les années 1970, la proportion de voitures par habitant a triplé au Québec.
S’inspirer de Fermont pour repenser les municipalités rurales et éloignées?
L’étude sur le revenu viable hors des grands centres publiée récemment a mis en lumière une réalité incontournable des gens qui habitent en dehors des principales villes du Québec : la dépendance à la voiture.
Refonte tarifaire de l’ARTM : pourquoi s’arrêter en si bon chemin?
À compter de ce mois-ci, l’autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) met en œuvre une importante refonte tarifaire. Elle annonce en grande pompe qu’elle a voulu simplifier la grille tarifaire dans la grande région de Montréal. Cette simplification est la bienvenue, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? L’ARTM rate une occasion de marquer un grand coup en instaurant la gratuité du transport en commun à l’échelle de la métropole.
Catastrophe de Lac-Mégantic: huit ans plus tard, la justice se fait toujours attendre
Financer le transport en commun avec les surplus de la SAAQ?
L’environnement parmi les grands perdants du plan budgétaire 2021-2022
Subventions à la voiture électrique : bonne ou mauvaise politique ?
Récemment, l’Institut économique de Montréal (IEDM) publiait une note dans laquelle on concluait que la subvention gouvernementale pour financer la voiture électrique était une mauvaise politique publique. Ayant moi-même été critique de ce programme, il m’a semblé intéressant de voir sur quelles bases les chercheurs de l’IEDM et de l’IRIS pouvaient bien se rejoindre. Spoiler alert : elles sont peu nombreuses.
Cinq raisons de se méfier du projet de REM à Montréal
Comme vous vous en souvenez peut-être, j’ai déjà exprimé ma méfiance à l’égard du projet de train du réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), évalué à 5,9 milliards de dollars, dont au moins 42 % proviendraient de subventions gouvernementales. Dans une note publiée hier, j’ai poussé plus loin en faisant la synthèse des raisons pour lesquelles le gouvernement ne devrait pas aller de l’avant avec le projet.
Est-ce que la STM fait une « bonne job »?
Disons-le, les derniers jours ont été pénibles pour les usagers et usagères de la Société de transport de Montréal (STM). Non seulement le service de transport en commun a connu trois pannes de métro en trois jours la semaine dernière, ce qui en faisait sa pire semaine en quatre ans, mais la STM a également dû essuyer les critiques liées à sa piètre gestion lors de la première neige lundi dernier.
Le REM : plus avantageux pour la Caisse que pour la population québécoise
On sentait un enthousiasme débordant des classes politiques et médiatiques lorsque la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) annonçait le 22 avril dernier son projet de train électrique : le réseau électrique métropolitain (REM). En tout, 67 kilomètres de rails et 24 stations à Montréal et dans les environs. La CDPQ promettait un réseau rentable, construit rapidement, qui réglerait l’éternelle question du transport en commun entre la Rive-Sud, l’aéroport et l’Ouest-de-l’Île.